Fête de Ramadan à Boké : « nous avons fait une planification avec 50 à 60 agents pour gérer les carrefours », dit le commissaire Abou Diawara

Dans quelques heures, les fidèles musulmans de Guinée vont célébrer l’Aïd El Fitr, la fête marquant la fin du jeûne du Ramadan. Dans la ville de Boké, les autorités sécuritaires de la police ont prévu de déployer demain, lundi 2 mai 2022, une soixantaine d’agents de police dans les différents carrefours du centre-ville pour fluidifier et discipliner la circulation afin prévenir les accidents pendant cette journée de réjouissance, a appris le correspondant de Guineematin.com à Boké.

Selon le commissaire adjoint de la police routière de Boké, Abou Diawara, 50 à 60 agents de la police routière et du commissariat central seront dans les rues pour contrôler la circulation.

Abou Diawara, commissaire adjoint de la police routière de Boké

« Comme d’habitude, nous recevons des instructions de notre hiérarchie de prendre toutes les dispositions nécessaires pour minimiser les accidents routières, surtout au moment des grandes fêtes. Donc, en rapport avec les éléments du commissariat central, nous avons fait une planification avec 50 à 60 agents pour gérer les carrefours de Baralandé jusqu’à Tamaranssy. Au niveau des grands carrefours où se trouvent des grandes traversées, les dispositifs sont mis en place ; et, ça commence à fonctionner dès le matin. Et, le soir aussi, les mêmes dispositifs vont suivre. Déjà, les véhicules sont là, on a des torches et les gilets pour identifier les agents. Donc, nous demandons à la population de rouler doucement. Ça ne sera pas la seule fête si nous avons longue vie. C’est pour ça que les jeunes ne doivent pas conduire en état d’ivresse. En tout cas, si nous rencontrons un conducteur dans cet état, l’intéressé sera immobilisé et l’engin sera confisqué jusqu’au matin », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le commissaire adjoint de la police routière de Boké a demandé aux parents de faire beaucoup attention à leurs enfants pendant cette fête où les rues seront bondées à tout moment de la journée et de la nuit.

« Nous demandons aux parents de prêter beaucoup d’attention aux enfants. Parce que tu peux voir un enfant qui n’a même pas 7 ans se promener seul jusque dans les environs de 19 heures. Mais, tout ça, c’est la responsabilité des parents qui est engagée. Il faut que les parents prennent soin des enfants ; car, l’enfant coûte très cher », a dit le commissaire Abou Diawara.

De Boké, N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tel: 628-98-49-38

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