Examens nationaux : « s’il y a faillite chez quelqu’un, il va perdre son poste, et il sera poursuivi », prévient le préfet de Mamou

Les examens nationaux session 2022 démarrent ce lundi, 6 juin 2022, en Guinée. A quelques heures du lancement des premières épreuves, le préfet de Mamou a rencontré plusieurs acteurs concernés pour échanger autour de la réussite de ces évaluations. La rencontre, qui a eu lieu dans l’après-midi du dimanche 5 juin dans les locaux de la préfecture, a connu la présence de l’inspecteur régional de l’éducation, Elhadj Kerfala Mansaré, du directeur préfectoral de l’éducation, Hamidou Sow, des délégués scolaires de l’enseignement élémentaire, des sous préfets, mais aussi du maire de la commune urbaine de Mamou et des secrétaires généraux de la préfecture.

Elhadj Kerfala Mansré, inspecteur Régional de l’éducation de Mamou

C’est d’abord l’inspecteur régional de l’éducation de Mamou qui a pris la parole pour rappeler à chacun de ces acteurs, leurs responsabilités dans l’organisation des examens nationaux. « Tout part de vous, vous êtes les piliers. Si vous réussissez, nous allons réussir l’organisation des examens nationaux dans notre juridiction. Les sous-préfets sont responsabilisés, ils vont vous aider à sécuriser les examens, mais vous les délégués scolaires de l’enseignement élémentaire, vous êtes les techniciens. Lisez les règlements qui régissent les examens nationaux, ne rentrez pas sans photocopier les règlements si vous ne les  possédez pas. Tout ce qui n’est pas dedans, ne l’appliquez pas. Nous comptons entièrement sur vous », a dit Elhadj Kerfala Mansaré.

Colonel Mamady Diallo, préfet de Mamou

De son côté, le préfet de Mamou, le colonel Mamady Diallo, a mis en garde contre tout acte allant à l’encontre des règles régissant l’organisation des examens nationaux. « L’éducation, c’est un secteur important pour la vie d’une nation. Nous sommes tous en train de dire que les études sont bafouées en Guinée. Certes, c’est nous qui sommes responsables de cette situation, puisque personne ne joue réellement son rôle. Mais cette fois-ci, le CNRD a pris des dispositions pour contrecarrer ces pratiques nocives dans ce pays. Les anciennes pratiques qui ne font pas honneur à notre pays sont terminées.

Dire aux enfants de cotiser de l’argent pour les délégués ou les surveillants pour alléger la surveillance ou permettre aux enfants de copier, c’est fini. Vous les sous préfets, vous devez rester dans la cour, ne rentrez pas dans les salles pour ne pas intimider les enfants. Mais vous êtes responsables de tout ce qui se passe dans le centre. S’il y a faillite chez quelqu’un, non seulement tu vas perdre ton poste et tu seras poursuivi aussi devant la justice. S’il ya fraude, tous les acteurs impliqués seront poursuivis. Si vous devez avoir 1000 francs ou 10 000 francs, vous l’aurez. Mais si quelqu’un essaye de grignoter ça, il ira devant la justice », a dit le colonel Mamady Diallo.

Les premières épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CEE) autrement appelé examen d’entrée en 7ème année, ont été lancées ce lundi matin sur l’ensemble du territoire national.

De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com

Tél : 625698919/657343939

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