Accueil A LA UNE Journée ville morte à Labé : l’appel du FNDC paralyse la ville

Journée ville morte à Labé : l’appel du FNDC paralyse la ville

Comme annoncé précédemment, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a appelé à une manifestation pacifique et citoyenne ce mercredi, 17 août 2022, sur toute l’étendue du territoire national pour exiger du CNRD l’ouverture d’un cadre dialogue pour la conduite de la Transition et un retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée.

Dans la préfecture de Labé, en lieu et place d’une manifestation de rue, c’est une journée ville morte qui a été choisie par la coordination régionale du FNDC. Et, cette journée ville morte a été largement suivie par les populations. Sur place, les activités sont fortement paralysées, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Labé.

Dans le centre-ville de Labé, les activités commerciales sont fortement paralysées. Les boutiques et magasins du marché central sont tous fermés. Le même constat se dresse au marché de Daka où aucune boutique n’a ouvert ses portes ce mercredi. Également, les banques de la commune urbaine n’ont pas ouvert leurs portes à la clientèle.

Du côté du transport, tous les véhicules de transport en commun sont à l’arrêt dans les différentes gares routières de la ville.

Au niveau de l’administration, les locaux du gouvernorat et de la préfecture, en passant par les autres services déconcentrés, sont ouverts. Et, le personnel travaille comme à l’accoutumé.

Du côté de la sécurité, depuis hier (mardi), une force mixte a été déployée dans les différents carrefours de la ville. Au niveau de l’hôpital régional, des agents du commissariat central et des militaires y sont déployés pour surveiller sur les lieux. Également, au carrefour Tinkisso, des militaires du BTA, munis des armes de guerre, y sont déployés. Mais, au carrefour Bilaly, ce sont des jeunes en colère qui dictaient leur loi le matin. Des pneus y ont été brûlés et les routes barricadées par moment. Ces manifestants ont été finalement dispersés par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogènes.

A suivre !

De Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com

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