Comme indiqué dans nos précédentes dépêches, le Front pour la défense de la constitution (FNDC) a appelé ce mercredi, 17 août 2022, à des manifestations pacifiques dans tout le pays pour exiger du CNRD l’ouverture d’un dialogue pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Au-delà de ceux qui sont postés dans des zones précises, un des reporters de Guineematin.com a sillonné quelques tronçons sur les autoroutes Le prince et Fidel Castro, pour faire un constat du mouvement aux alentours de 15 heures.
Sur la transversale N°1, Hamdallaye-concasseur-Gbessia, des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre en début d’après-midi. Mais, les jeunes qui ont défié les agents et tenté de bloquer la circulation en versant le contenu des poubelles dans la rue, ont momentanément été repoussés par les agents à l’aide du gaz lacrymogène.
Sur l’autoroute Fidel Castro, à 15 heures, la circulation était fluide mais, seuls les petits commerces montraient un signe de vie. Cette situation était également perceptible jusqu’à l’aéroport international de Conakry où un impressionnant dispositif sécuritaire était visible de part et d’autres de l’échangeur.
Sur la transversale numéro 2 (T2), la route qui relie l’Aéroport à Kipé, via Bambéto, la circulation n’était pas perturbée. Mais, les rares chauffeurs qui s’y engageaient avaient le pied sur l’accélérateur et le moindre mouvement était scruté au loin.
Au carrefour Bambéto, le déploiement des forces de défense et de sécurité était plus impressionnant. Là, des militaires au béret rouge et des gendarmes étaient plus nombreux.
Entre Bambéto et Koloma, la circulation était fortement réduite. Et au niveau de la mosquée Turque, des nuages de gaz lacrymogènes étaient perceptibles au loin.
Sur le tronçon Bambéto-Hamdallaye, des manifestants plus décidés d’en découdre avec les agents, tentaient de perturber la circulation. Des cailloux étaient visibles à maints endroits. Au niveau de l’ancienne gare routière de Bambéto, au magasin, le Prince, à la pharmacie et à Gnari Wada, même les chauffeurs téméraires hésitaient plusieurs fois avant de s’engager. Des cailloux et du gaz lacrymogène étaient très perceptibles.
À suivre !
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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