Depuis une semaine, des jeunes empêchent les autorités sous-préfectorales et communales de Niantanina (dans la préfecture de Mandiana) d’accéder à leurs bureaux. Ces jeunes en colère accusent leur sous-préfet et leur maire d’être injustes et partiaux dans l’application d’une décision du préfet de Mandiana concernant la fermeture d’une mine d’or conflictuelle dans leur village.
Selon les informations confiées à Guineematin.com, c’est suite à des affrontements (qui avaient fait un mort) entre les habitants des districts de Niantanina-centre et Djelimala sur la paternité d’une mine d’or que le préfet de Mandiana avait ordonné la fermeture de ladite mine. Mais, à date, cette décision d’interdiction ne serait appliquée que contre les habitants de Niantanina-centre. Car, du côté de Djelimala, les populations y travaillent sans aucune contrainte. Et donc, c’est contre cette impartialité des autorités que des groupes de jeunes Niantanina-centre viennent de se révolter.
« Depuis une semaine, nos bureaux sont fermés par des jeunes en colère qui dénoncent l’application partielle d’une décision de la préfecture consistant à fermer la zone minière conflictuelle qui se situe entre ces deux districts dont chacun se réclame la paternité. La décision du préfet demande de fermer cette zone. Mais, c’est le côté de Niantanina qui est fermé. L’autre rive de la zone minière, vers le district Djelimala, est toujours en activité à la vue et au su des autorités communales et sous-préfectorales. Ces jeunes même ont agressé le DSE (le délégué sous-préfectoral de l’éducation) pour le faire sortir de son bureau qui se trouve à la commune. Le bureau du sous-préfet aussi est fermé ; et, même certains citoyens sont parfois victimes d’agression en pleine centre-ville par ce groupe de jeune. J’ai informe le préfet, il m’a dit de faire un rapport pour envoyer », a expliqué Idrissa Diakité, maire de Niantanina.
De Mandiana, Mamady Konoma Keïta pour Guineematin.com
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