Le corps d’un homme a été découvert ce mercredi, 7 septembre 2022, devant une boutique au quartier Madina-cité (dans la commune de Matam). Le défunt ne dispose d’aucune pièce d’identité là où il a été retrouvé. Ce qui a rendu impossible son identification.
Selon les informations confiées à Guineematin.com, cet homme venait parfois à Madina-cité. Mais, il était très peu connu des habitants de ce quartier. Et, il était malade ces derniers jours. En tout cas, devant la boutique où il a été retrouvé mort, il y avait des couches qui lui servaient de literie à préservation. Il y avait également ses habits et ses chaussures.
Informée de cette découverte macabre, la police technique et scientifique s’est rendue sur les lieux pour faire le constat.
« Il y a eu une découverte macabre ; et, nous avons été informés par le chef du quartier Madina-cité. A notre tour, nous avons informé les services compétents. Aussitôt, avec la protection civile, nous nous sommes vite retrouvées sur les lieux pour faire le constat lié à cette découverte. Donc, arrivé sur les lieux, on a trouvé que c’est un maladif. Pas plus qu’hier, nous avions été informés par le chef de quartier de sa présence ici. Nos services sont venus le chercher pour aller à l’urgence médicale de Donka pour des soins. De là-bas, il a été reconduit là où il était. Mais, ce qui est malheureux, on l’a retrouvé mort en face d’une boutique. Ça, ça nous indigne. On devait le prendre en charge. Finalement, le procureur est informé ; et, il nous a dit de mettre le corps à la disposition des élus locaux pour procéder à l’inhumation », a expliqué le colonel Mohamed N’Diaye, chef de la mission de la police technique et scientifique.
Le corps de cet homme a été enterré au cimetière de Cameroun. Et, à en croire Yéresso Diarso, chef du quartier Madina-cité, le défunt ne disposait d’aucune pièce d’identité.
« On a pas pu l’identifier et on ne le connaît pas dans mon quartier. Les gens disent juste qu’il s’appelle Alpha et qu’il est ramasseur d’ordures. Sinon, nous, on n’a rien retrouvé sur lui, aucune pièce d’identité… Personnellement, je ne le connais pas. Ce sont les enfants qui disent qu’il venait là-bas parfois », a indiqué Yéresso Diarso.
Ansou Baïlo Baldé pour Guineematin.com
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