Accueil A LA UNE Vandalisme à Conakry : le chef du secteur de N’Dantari (Koloma2) accuse...

Vandalisme à Conakry : le chef du secteur de N’Dantari (Koloma2) accuse un policier

Les plaintes contre des agents des forces de l’ordre se multiplient au quartier Koloma 2, dans la commune de Ratoma. A l’occasion de la manifestation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) tenue lundi dernier, 05 septembre 2022, plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés au secteur N’Dantari de Koloma, faisant des dégâts matériels, a appris un reporter que Guineematin.com a dépêché sur place.

« Il y avait 3 agents : 2 gendarmes et 1 policier. Les gendarmes lui ont dit de ne pas casser la voiture. Mais, dès que les gendarmes ont pris le départ, le policier a pris un caillou pour casser les vitres », accuse Ibrahima Diallo, chef du secteur de N’Dantari, à Koloma 2. Il dit avoir été victime de vandalisme dans la journée d’hier lundi. Il pointe un doigt accusateur sur les forces de l’ordre, déployées sur le terrain pour les autorités de la transition. Absent de son domicile au moment des faits, le père de famille est revenu trouver les vitres de sa voiture de marque Nissan cassées.

Ibrahima Diallo, Chef secteur de N’Dantary (Koloma 2) et victime de vandalisme

Interrogé par un reporter que Guineematin.com a dépêché chez lui, monsieur Ibrahima Diallo est revenu sur ce qui s’est passé. « J’étais à la mosquée aux environs de 13h 40 minutes. Après la prière, je suis revenu à la maison. J’ai trouvé que les agents des forces de l’ordre ont cassé les vitres de ma voiture. Tout le monde était enfermé dans la maison. Mais, il y a quelqu’un qui regardait par la fenêtre. Quand j’ai demandé, il m’a dit que c’est un policier de teint noir, grand de taille, qui est venu casser les vitres de ma voiture. Il y avait 3 agents : 2 gendarmes et 1 policier. Les gendarmes lui ont dit de ne pas casser la voiture. Mais, dès que les gendarmes ont pris le départ, le policier a pris un caillou pour casser les vitres arrières et celles des côtés. Après, il est parti », a expliqué le vieil homme.

Déçu du comportement des agents de sécurité, Ibrahima Diallo lance un appel pressant aux autorités. « Je demande à l’État de veiller sur nous. Ils ne doivent pas venir détruire nos biens, on n’est pas des manifestants. Nous, nous conseillons les gens. Tous les jours, on donne des conseils aux jeunes. Je suis le chef du secteur, je défends l’État, je défends la population et je défends tout le monde. Maintenant, si moi-même je suis victime. Je ne sais pas qu’est-ce qu’on deviendra. Un vieux comme moi, si on gâte ma voiture, où vais-je trouver de l’argent pour remplacer ça ? Je demande à l’État de nous venir en aide », a-t-il lancé.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

Facebook Comments Box
Quitter la version mobile