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Incarcération de Dadis Camara : « Le ministère public n’a pas été en mesure d’apporter le fondement légal…»

Me Pépé Antoine Lama, avocat

La troisième audience au compte du procès du massacre du 28 septembre 2009 s’est tenue ce mercredi, 05 octobre 2022, au tribunal ad hoc à Conakry. Et, elle a été marquée (à l’image de l’audience d’hier) par des débats houleux des parties autour des exceptions et des demandes soulevées par les avocats de la défense. Des demandes parmi lesquelles figurent la libération et le placement en résidence surveillée du Capitaine Moussa Dadis Camara, ancien président de la Transition guinéenne (entre 2008 et 2009).

Une demande à laquelle les avocats de la partie civile et le ministère public se sont farouchement opposés. Mais, Me Pépé Antoine Lama, un des avocats de Dadis Camara, espère que le tribunal va se prononcer en faveur de son client. Il assure qu’aucune base légale n’a été apportée par le ministère public pour son incarcération et il demande au tribunal d’ordonner sa mise en liberté.

« Nous nous sommes beaucoup appesantis sur la remise en liberté du président Moussa Dadis Camara qui est aujourd’hui arbitrairement retenu à la maison centrale suivant un simple courrier qui ne se repose sur aucune base légale. Nous attendions que le représentant du ministère public nous fournisse les arguments valables ; très malheureusement, nous sommes restés sur notre faim.

Le ministère public n’a pas été en mesure d’apporter le fondement légal de ses agissements. Nous osons espérer que le tribunal criminel va constater cette illégalité et ordonné la remise en liberté pure et simple de monsieur Moussa Dadis Camara. Nous avons foi à nos arguments et nous osons croire que nos clients vont recouvrir leur liberté à l’audience du 10 octobre 2022 », a dit Me Pépé Antoine Lama.

Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Tel : 669681561

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