Victime d’un « malaise » vendredi dernier à la maison centrale de Conakry (où il est détenu depuis le 1er août dernier), Saïkou Yaya Barry, le secrétaire exécutif de l’UFR, est alité depuis samedi dernier à l’hôpital Sino-guinéen. Et, selon son avocat, ce cadre du parti de Sidya Touré souffre de « céphalées atroces » qui nécessitent une prise en charge médicale beaucoup plus appropriée.
Dans un entretien accordé à Guineematin.com ce lundi, 10 octobre 2022, Me Salifou Béavogui a laissé entendre qu’il a déjà saisi le juge d’instruction de deux requêtes dont une visant l’évacuation sanitaire de Saïkou Yaya Barry.
« Saïkou Yaya est malade. Depuis vendredi, il a commencé son malaise, il a été admis à l’hôpital Ignace Deen et après les premiers soins, il est revenu en prison. Le mal ayant persisté, il a été ramené encore à l’hôpital Ignace Deen. Par la suite, on s’est rendu compte qu’il fallait le ramener vers un centre beaucoup plus spécialisé. Donc, il a été réorienté à l’hôpital de l’amitié Sino-guinéen où il se trouve depuis le week-end. Les dernières nouvelles dont je dispose hier et aujourd’hui, c’est qu’il a des douleurs sur tout le corps et des céphalées atroces qui nécessitent une prise en charge médicale beaucoup plus appropriée.
C’est pourquoi, ce matin, nous avons écrit à monsieur le doyen des juges deux requêtes : une première tendant à une évacuation sanitaire et une seconde tendant à sa remise en liberté ou vise versa pour qu’il puisse se traiter… Aujourd’hui, sa détention n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité dès lors qu’il a déjà été interrogé au fond et que le dossier même est parti pour le réquisitoire définitif. Donc, à ce stade, nous souhaitons vivement qu’il soit remis en liberté pour qu’il puisse se traiter ou qu’il soit évacué à l’extérieur uniquement pour raison de santé », a confié Me Salifou Béavogui.
A rappeler que Saïkou Yaya Barry est en prison à la maison centrale de Conakry depuis le 1er août dernier. Il est poursuivi pour « attroupement interdit, incendie volontaire, association de malfaiteurs, destruction de biens, violence et complicité ».
A suivre !
Mamadou Tanou Bah pour Guineematin.com
