SADEN 2022 : des femmes « modèles de réussite » partagent leur expérience

En prélude à la cérémonie d’ouverture officielle du Salon des entrepreneurs (SADEN) 2022, prévu demain, mercredi 12 octobre, des femmes évoluant dans l’entreprenariat ont échangé ce mardi sur leurs expériences. Elles ont indiqué le chemin à suivre pour réussir et même exceller dans le projet choisi, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Le salon des entrepreneurs de Guinée (SADEN) débute officiellement demain mercredi pour deux jours où des jeunes entrepreneurs viendront présenter leurs projets. Le thème de cette 4ème édition est intitulé « l’entreprenariat féminin, moteur de développement socio-économique et de croissance inclusive ». En prélude à ce rendez-vous, des femmes qui ont fait leurs preuves dans leurs domaines ont expliqué comment elles s’y sont prises pour tirer leur épingle du jeu.

Saran Bah

C’est le cas de Saran Bah, qui a participé à la compétition de beauté Miss Monde tenue à Porto Rico où elle a représenté la Guinée. « Le titre de de ma présentation, c’était du rêve à la réalité de Conakry à San Juan, à Porto-Rico, ça parlait du rêve d’une jeune fille qui voulait aller à Miss monde pour représenter son pays. Par la grâce de Dieu, j’ai pu réaliser ce rêve là avec beaucoup d’obstacles, mais aussi beaucoup de soutien, beaucoup d’amour, beaucoup d’aide, et c’est sur ça que portait ma présentation.

Oser rêver et faire de ce rêve un objectif et se donner les moyens d’atteindre cet objectif. Quand je dis il faut rêver, ensuite il faut transformer ce rêve en objectif puis se donner les moyens d’atteindre cet objectif. C’est-à-dire, il y a un travail à faire ça veut dire qu’il y’a une assistance qu’il faut avoir, toute chose requiert une assistance financière, morale… Déjà moi, je pense qu’une seule personne ne peut rien faire, il faut être entouré de bonnes personnes, un groupe de gens qui puissent mettre à profit leur temps, leurs énergies pour qu’on puisse vraiment aller de l’avant », lance-t-elle.

Hadiatou Barry, directrice générale de Akiba Finance

Pour cette autre femme qui a exposé sur son projet Akiba Finance, il faut aimer ce qu’on fait. « Si on se lance dans une activité qu’on n’aime pas à la base, qui ne nous parle pas, qui n’est pas en accord avec nous-mêmes, on est voué à l’échec. Dans la vie, c’est vrai qu’on trouve du travail par nécessité, mais si on a l’opportunité de faire ce qu’on aime, c’est ce qui est la priorité. Je me suis donnée les chances pour atteindre cet objectif. De mon parcours, je suis parti d’une ascension professionnelle, j’ai atteint des postes de responsabilité très importants à un âge relativement jeune ; mais à un moment donné, je suis parti parce que je n’étais plus en accord avec ce poste qui semblait important que la société voit comme le summum de la réussite.

Mais quand même, j’ai pris le risque de choisir l’entreprenariat. Mais un entreprenariat qui a de l’impact. J’ai mis mes compétences au service de ce que j’aime. J’ai été primé à Kampala dans le cadre du forum des PME organisé par Africa Search en partenariat avec la BADEA. J’ai été primée femme entrepreneure de l’année, justement à cause de ce que nous faisons à Akiba Pour accompagner et aider les femmes dans l’inclusion financière via le numérique », a indiqué Hadiatou Barry, directrice générale de Akiba Finance.

Pour sa part, Fatima Koné,

Fatima Koné, entrepreneure

entrepreneure, conseille d’opter dans un premier temps pour le bénévolat en vue d’acquérir de l’expérience. « Si en tant que jeune tu as envie de te frayer un chemin et que tu veux gagner des années d’expérience, là tu deviens bénévole. Le bénévolat, c’est une méthode pour apprendre, pour gagner en expérience, pour plus tard espérer pouvoir vivre grâce aux compétences que tu as acquises ; mais le bénévolat, ce n’est pas payant », a-t-elle laissé entendre.

Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Tél : 669 68 15 61

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