Entrepreneuriat : Lamine Guirassy demande aux femmes d’oser « parce que les places s’arrachent »

Lamine Guirassy, PDG du groupe Hadafo Médias

Le PDG du groupe HADAFO Médias a animé un panel au Salon des entrepreneurs de Guinée (SAEDEN 2022) ce jeudi 13 octobre. Cette 4ème édition est ponctuée de panels animés de grands noms dans le monde de l’entreprenariat. Lamine Guirassy du groupe HADAFO Médias a partagé son expérience, notamment sur le rôle de la gent féminine dans ce domaine, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Le PDG de HADAFO reconnaît les difficultés rencontrées par les femmes dans l’entreprenariat. « La place des femmes dans l’entreprenariat, c’est clair que c’est très compliqué. Je vous donne un exemple ; en ce qui concerne HADAFO médias, on a beaucoup de radios, est-ce que c’est le hasard ? Toutes nos rédactions sont gérées aujourd’hui par des femmes et on s’est beaucoup plus focalisé aussi sur l’émission phare Les Grandes Gueules à savoir pourquoi il n’y a pas plus de femmes que les deux qui sont dans l’équipe.

Et j’ai dit en plus que je pensais par rapport à cela aussi et l’autre pan aussi, c’est différencié entre l’homme d’affaires et le journaliste. Dieu seul sait que ce n’est pas facile parce qu’on vit dans un monde où il y’a souvent beaucoup de pression et quand est-ce qu’on devient homme d’affaires et quand est-ce on devient journaliste ? Voilà, entre-autres que les créneaux que nous avons exploités en ce qui concerne ce panel, et le plus important c’est vraiment s’intéresser à la place des femmes dans notre société ; pour moi, ça c’est important ».

En outre, Lamine Guirassy donne des conseils aux femmes en les invitant à s’investir sans hésiter pour atteindre le sommet. « Aux femmes, il faut oser pour entreprendre, ce n’est pas parce qu’on est femme qu’on se dit qu’on est limité. Il y a des gens qu’on motive souvent, peut-être à travers les actes. Je prends le cas de Mafoudia Bangoura qui est venue dans cette émission des Grandes Gueules. Au début, ce n’était pas du tout facile, ce n’était pas du tout gagné. Avec le temps, je pense qu’elle a su s’imposer, c’est comme le cas de Moussa Yéro Bah aussi, entre-autres.

Moi, si j’ai un appel à lancer, c’est surtout au niveau de notre corporation parce que force est de reconnaître qu’on a plus d’hommes patron que de femmes, il n’y a même pas à l’époque. J’apprends que Liberté FM était pour Aïssatou Bella Diallo, à part elle, est-ce qu’on a aujourd’hui des femmes qui marquent de ce côté ? Si j’ai un appel à lancer, c’est surtout oser, les places s’arrachent, il ne faut pas qu’on soit là à dire je vais avoir pitié de Zénab parce que c’est une femme ; ce côté pitié doit changer et qu’on se dise on est à cette place parce qu’on le mérite », a martelé Lamine Guirassy.

Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Tél : 669 68 15 61

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