Labé : les citoyens de Galoyabhé (quartier Poréko) sollicitent un pont sur la rivière Féto Mango

Les habitants du secteur Galoyabhé, relevant du quartier Poréko, dans la commune urbaine de Labé, sont confrontés à de sérieuses difficultés. Il s’agit notamment de l’inexistence d’un pont sur la rivière Féto Mango, de l’eau potable, du courant électrique. Une situation qui complique la vie des citoyens de ce secteur qui demandent aux autorités de leur venir en aide, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Le secteur Galoyabhé, situé à 6 km du centre-ville de la commune urbaine de Labé, a une population de plus de 2000 habitants. Ils éprouvent d’énormes difficultés liées au manque d’infrastructures de base.

Madame Mariama Sow, ménagère domiciliée à Galoyabhé

Madame Mariama Sow, ménagère domiciliée à Galoyabhé, parle des difficultés rencontrées principalement sur la rivière de Féto Mango. « Cette rivière de Féto Mango est souvent bloquée pendant la période des pluies. Nous sommes obligés de passer par Saala en passant par Pellî. Si ça se bloque, on passe la nuit. Cette rivière a une utilité pour nous pendant la saison sèche. On lave les habits, on fait la culture de potagers et on traverse par là. Malheureusement, pendant la saison des pluies, tout est inondé. Nous sollicitons auprès des autorités la réalisation d’un pont. Nous avons d’énormes difficultés pour transporter les cultures que nous produisons dans notre secteur Galoyabhé. Notre localité est à vocation agro-pastorale. Elle est très convoitée. Mais enclavée pour manque de route et pont. Nous n’avons pas également d’eau potable. On buvait l’eau de cette rivière. Mais depuis qu’ils ont commencé à jeter les couches ici, on a arrêté de boire cette eau. On n’a ni forage ni pompe. Nous traversons la rivière pour chercher l’eau potable de l’autre côté, chez nos voisins. Nous n’avons pas de courant. Nous utilisons des lampes torches et quelques rares fois des panneaux pour éclairer nos maisons », a expliqué la bonne femme.

En outre, la ménagère lance un appel aux autorités de la transition. « Nous n’avons presque rien comme infrastructures de base. Pourtant, nous relevons de la commune urbaine de Labé, du quartier Poréko. Nous sollicitons auprès des autorités et du président de la transition le Colonel Mamady Doumbouya, de nous aider à avoir un pont, de l’eau potable et le courant », plaide Madame Mariama Sow.

Même son de cloche chez Amadou Galoyabhé Sow, domicilié au quartier Sampiring, se plaint également des difficultés de la localité : manque d’ouvrage de franchissement, d’eau potable…

 Le chef secteur de Galoyabhé, interrogé par notre reporter, a reconnu le manque d’un pont pour traverser la rivière Féto Mango sans faire de commentaires.

De retour de Labé, Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guineematin.com

Tél : (00224) 628 51 67 96

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