Le forum est l’initiative de la CALADESKA (Coordination des associations de Labésanyi, des descendants de Soumaoro Kanté et de Kayaana) et l’UPADP (Union des parents et amis Djalonké pour la paix) en collaboration avec le Kayaana.
Outre les délégations qui viendront de toutes les préfectures de la Guinée, des délégations étrangères en provenance de la Sierra Leone, du Sénégal, du Mali et de la Côte d’Ivoire, tous des Djalonkés et les descendants de Soumaoro Kanté, prendront part à ce grand événement social et culturel de Faranah.
La rencontre sera rehaussée par la présence du Kountiguigbé (ndlr, grand chef) de la Basse Guinée, Elhadj Sékouna Soumah.
« Nous pensons qu’il faut rassembler les Guinéens et faire disparaitre les disputes. Car, sans le rassemblement, il est impossible de se développer. Ce sont les peuples rassemblés qui font une grande nation. Les multiples crises dans le pays ont fini par instaurer une crise de confiance qui amène les jeunes sans espoir à choisir le chemin de l’immigration clandestine avec les conséquences que cela comporte. Il faut de la confiance au niveau de la jeunesse qui doit être le porte flambeau. Et cette jeunesse doit lire son avenir dans son peuple », estime Honorable Ibrahima Bangoura, président de la CALADESKA.
Faut-il rappeler, à la session de 2010 à Kantédoubalandou (préfecture de Madiana), l’ancien Premier ministre, feu Jean Marie Doré, lui-même descendant de Soumaoro Kanté, avait émis le souhait que la session suivante se tienne à Bossou, son village natal. C’est pourquoi pour honorer sa mémoire, son épouse avait été invitée à la session de 2017 à Senko, préfecture de Kérouané.
D’ailleurs, Honorable Ibrahima Bangoura annonce que Bossou abritera très prochainement ce grand rendez-vous des descendants de Soumaoro Kanté et de tous les Djalonkés qui regroupe aussi les Sosso de la Basse Guinée.
