La rencontre entre le Premier ministre de la transition, Dr Bernard Goumou, et le Quatuor en vue de renouer le fil du dialogue a polarisé les débats à l’assemblée générale ordinaire du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL). Pour cette formation politique, membre du FNDC Politique, l’espoir est permis que les ligne bougent dans le cadre de la recherche d’un dialogue inclusif. C’était dans la journée d’hier, samedi 13 novembre 2022, au siège du parti à Lambanyi, dans la commune de Ratoma, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ousmane Kaba, chargé des questions électorales du MoDeL, a fait le compte-rendu de la rencontre entre le Quatuor (ANAD, CORED, FNDC Politique et RPG/AEC et Alliés) avec la délégation du Premier ministre. Il a fait savoir que les 3 facilitatrices (Dr Makalé Traoré, Hadja Aicha Bah et Joséphine Léno) étaient de la partie.
« Depuis un certain moment, le Premier ministre et celles qui ont été nommées comme facilitatrices, les trois (3) dames, rencontrent les partis politiques pour une question de médiation en vue du retour à l’ordre constitutionnel et pour une question de paix. Vous savez, c’est plusieurs partis politiques qui composent le quatuor. Donc chaque parti a travaillé de son côté avant de se retrouver pour avoir le résultat de ce travail, que nous avons présenté au premier ministre. Chaque parti avait ces revendications. Le document a été remis au Premier ministre jeudi dernier. Nous, nous avons espoir que les lignes vont bouger, parce qu’au début, on ne voulait pas, il y avait du blocus. A force de négocier par ci par là, les lignes ont bougé. C’est dans cet esprit qu’on a reçu le Premier ministre », a-t-il laissé entendre.
Concernant la demande de libération des prisonniers politiques et le retour des dirigeants politiques en exil, qui est l’une des exigences du quatuor, le chargé des questions électorales du MoDeL s’appuie sur la Charte de la transition pour « dénoncer » les agissements du CNRD et du gouvernement. « Certaines personnes ont été arrêtées pendant les mouvements du FNDC. Alors que dans la Charte, c’était dit qu’il y a la liberté de manifester. La Charte est considérée comme la Constitution, et la Constitution est le socle, le fondement de tout Était. L’État a un pouvoir, ils ont les moyens, ils ont la police, ils ont la gendarmerie, ils peuvent encadrer les manifestations au lieu de les interdire », a martelé Ousmane Kaba.
Djénabou DIALLO pour Guineematin.com
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