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Colonel Claude Pivi à la barre du procès du 28 septembre : « je ne suis pas allé au stade »

Colonel Claude Pivi, alias Coplan, ancien ministre de la Sécurité présidentielle

Le procès du 28 septembre se poursuit au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. Et, ce mardi, 22 novembre 2022, c’est le Colonel Claude Pivi, alias Coplan, ancien ministre de la Sécurité présidentielle sous le Capitaine Moussa Dadis Camara, qui a été appelé à la barre par le juge Ibrahima Sory Tounkoura, a constaté une équipe de Guineematin.com, déployée sur place.

Alors qu’il est accusé par le commandant Aboubacar Toumba Diakité, qui dit l’avoir croisé au niveau de Hamdallaye où il aurait même échangé avec Marcel Guilavogui, Coplan a juré avoir passé la matinée à Manéah, dans la préfecture de Coyah pour arrêter des militaires accusés d’avoir volés des pickup à la présidence, avant de revenir à Conakry. Il dit s’être limité à Bambéto où il a appris qu’il y a eu des problèmes, avant d’aller au camp Alpha Yaya Diallo pour faire un compte rendu au président de l’époque, Moussa Dadis Camara. 

Après sa déposition et sa réponse aux questions du juge Ibrahima Sory 2 Tounkara, le Colonel Claude Pivi est interrogé actuellement (10 heures 50) par le parquet. Et, en ce 22 jour de procès, ce 8ème accusé (sur les 12) a nié toutes les accusations articulées contre lui comme ses sept prédécesseurs : Colonel Moussa Thiégboro Camara, Capitaine Marcel Guilavogui, Commandant Aboubacar Toumba Diakité, Capitaine Cécé Raphaël Haba, Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, Colonel Ibrahima Kalonzo Camara et Margis-chef Mamadou Aliou Kéïta. 

À préciser qu’ils sont accusés de meurtres, assassinats, vols, pillages, incendies volontaires, vol à main armées, coups et blessures volontaires, outrage à agents de la force publique, tortures, enlèvements et séquestrations, non assistance à personnes en dangers, violences sexuelles, attentats à la pudeur, détention de matériel de guerre de première catégorie et complicité dans ce massacre qui a fait plus de 157 morts le 28 septembre 2009, plusieurs dizaines de femmes violées et des centaines de blessés.

À suivre !

De Kaloum, Abdallah Baldé et Mohamed Doré pour Guineematin.com 

Tél. : 628089845

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