N’Zérékoré : les usagers de la route se félicitent de la mise en place de ralentisseurs

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L’installation de ralentisseurs, communément appelés dos d’ânes, est devenue monnaie courante dans la commune urbaine de N’Zérékoré. Les citoyens qui habitent aux abords des routes les construisent, maladroitement parfois, pour minimiser les risques d’accident sur la chaussée. Usagers de la route et populations riveraines saluent l’initiative qui va diminuer les risques d’accidents sur la voie publique, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Cette érection anarchique de ralentisseurs tout au long des routes est de nos jours récurrente dans la commune urbaine de Nzérékoré. Ils sont construits sur les routes les plus fréquentées par les usagers dans le but de limiter les accidents mortels, selon les initiateurs. « C’est pour éviter les accidents que nous avons pris l’initiative de mettre ces dos d’ânes sur la route. Vous savez, les mardis, les véhicules bougent pour Conakry et cette voie-là est beaucoup fréquentée par les usagers de la route. Les motards qui viennent ne freinent pas. Ils viennent à vive allure. C’est pourquoi nous avons fait ça », Youssouf Cissé, Chef de ligne de Macenta.

Même son de cloche chez Bernard Balamou, conducteur de taxi-moto. « La fois dernière, il y a eu deux accidents devant nous ici. Ça nous a vivement inquiété. Voilà pourquoi nous avons mis les dos d’ânes-là qui vont obliger les conducteurs de ralentir leurs engins quand ils viennent sur ces gendarmes couchés », soutient-il.

Malgré la prolifération des dos d’ânes illicite à travers les routes de la commune, plusieurs usagers apprécient l’initiative. « Ça nous donne aussi les idées parce que quand nous arrivons auprès des dos d’ânes, on est obligé de diminuer la vitesse. Parce que quand tu viens en pleine vitesse pour dépasser ces dos d’ânes, tu risques de faire un accident », a laissé entendre Daniel Kolamou, conducteur de Taxi-moto.

Pour sa part, Jules Haba, taximan, félicite les auteurs de ces actions. « Nous remercions ceux qui ont pris l’initiative de faire ces dos d’ânes là. Car avant, il y avait trop d’accident sur cette route principale N’Zérékoré-Macenta qui est rétrécie et très convoitée ».

A signaler que toutes nos tentatives pour recueillir l’avis des responsables chargés des infrastructures au niveau préfectoral et régionale sont restées pour le moment vaines.

De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com

Tel : +224620166816/666890877

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