Après 4 mois de sensibilisation, l’ONG femmes développement et droits humains en Guinée a procédé au lancement officiel hier, mercredi 14 décembre 2022, de la clôture de ses activités. Le coup d’envoi de cette clôture a été donné au gouvernorat de la ville de Conakry. Et, elle consiste à faire dix jours de carnavals dans les cinq communes de Conakry pour sensibiliser les personnes vulnérables sur la vaccination et l’observation des mesures barrières pour lutter contre la COVID-19, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ces carnavals se tiennent pour clôturer quatre mois de sensibilisation des personnes vulnérables dans le Grand Conakry sur la vaccination et autres mesures de prévention contre la COVID-19. Et, selon Mme Moussa Yero Bah, la présidente de l’ONG femmes et développement des droits humains en Guinée, cette clôture sera aussi marquée par une sensibilisation qui ira dans les coins et recoins de Conakry.
« Merci encore une fois Madame la gouverneure de la ville de Conakry et à tous ces cadres de nous recevoir ici au sein du gouvernorat pour le lancement de ces carnavals qui s’étendent sur une dizaine de jours. Au démarrage du projet, il fallait procéder au recrutement d’une quinzaine d’animatrices, les former pour qu’elles partent sur le terrain faire de la sensibilisation, faire du porte à porte dans les 05 communes de Conakry, au niveau de Kassa, mais aussi à Coyah… Après 4 mois de sensibilisation, on est venu pour clôturer cette activité qui consiste donc à faire ces carnavals dans les mêmes localités et nous ne pouvions commencer cela ailleurs que par le gouvernorat qui est ici la zone de tutelle pour que l’activité soit lancée ici. Et d’ici, nous nous rendrons dans les 05 communes de Conakry, nous nous rendrons également à Coyah et à Dubreka pour faire cette sensibilisation et clôturer cette activité. L’objectif visé, c’est quoi ? Nous touchons ici des personnes vulnérables. Parce que nous pensons qu’aller vers ces personnes consiste vraiment à sauver des vies, parce que la sensibilisation se fait à la radio, à la télé ; mais, partir au contact des populations, je pense que c’est la meilleure action qu’il faut poser pour essayer d’informer ces personnes. Parce que c’est ce que les animatrices ont fait, les informer sur l’existence de la pandémie à Coronavirus, parce que les gens pensent que c’est terminé. Mais, ce n’est pas encore terminé, parce que si nous suivons l’actualité, on parle de nouveaux variants qui apparaissent à chaque fois. Et, puisque nous avons compris ce qu’il faut faire avec cette maladie, il vaut mieux se prévenir en sensibilisant les populations les plus vulnérables, en les informant de ce qu’il faut faire pour se protéger. Et, c’est ce que nous avons fait et que nous allons continuer à faire pendant ces 10 jours de carnavals pour toucher les personnes dans les coins et recoins les plus reculés. Nous passerons dans les marchés, dans les bars… », a expliqué Moussa Yero Bah.
De son côté, Générale M’mahawa Sylla, la gouverneure de la ville de Conakry, s’est réjoui d’être l’une des premières personnes à écouter cette sensibilisation pour la vaccination contre la COVID-19.
« Aujourd’hui nous avons devant nous l’ONG femme et développement des droits humains en Guinée qui commence une vaste campagne de sensibilisation à Conakry. Mais, ils ne peuvent pas aller dans les communes sans commencer ce carnaval au gouvernorat de la ville de Conakry. Donc, nous sommes honorés d’être les premiers à écouter la sensibilisation pour la vaccination à l’égard de la COVID -19. Qui parle de sensibilisation de la maladie, c’est pour sauver des vies. Et, aujourd’hui, c’est le lieu pour moi de dire à la population de Conakry d’accepter de se vacciner… Ceux qui sont vaccinés sont plus préservés contre la maladie que ceux qui n’en ont pas fait. Si cette ONG se déplace pour sensibiliser la population, plus précisément à Conakry, nous on ne pourra que se réjouir. Donc, je demanderais à la population de Conakry d’accepter cette vaccination, mais aussi aux maires des communes de Conakry jusqu’à Kassa d’accepter cette mission qui est noble. Car, ça sauve nos vies », a-t-elle indiqué.
Abondant dans le même sens, Gassim Soumah, maire de la commune de Kaloum, a demandé à la population de se faire vacciner.
« Je demande vraiment à la population de Conakry de s’intéresser à ce programme que cette ONG est en train de faire. C’est un programme qui est intéressant et qui contribue à la sensibilisation de tout le monde. Réellement, ce n’est qu’un plaisir pour tout un chacun de se faire vacciner. Les jeunes, les hommes et femmes, j’invite tout le monde à se faire vacciner », a-t-il dit.
Pour Mme Manet Kadiatou Diallo, secrétaire générale de la commune de Dixinn, la maladie ne prévient pas. Et, la commune de Dixinn est entièrement à la disposition de cette ONG pour cette sensibilisation.
« On a eu des moments très difficiles ici pendant la Covid. Maintenant qu’on est averti, il faut vraiment qu’on se donne les mains pour prendre ce vaccin, surtout à l’endroit des personnes vulnérables. Et là, c’est vraiment une très bonne initiative de passer dans toutes les communes. Alors, la commune est entièrement à leur disposition pour les accompagner », a-t-elle déclaré.
Il faut rappeler que ce projet est financé par OSIWA. Il a été lancé depuis le mois de mai 2022.
Hassanatou Kanté pour Guineematin.com
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