À l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR) qui s’est tenue ce samedi, 17 décembre 2022, le président du parti, Sidya Touré, s’est exprimé sur la possibilité de délocaliser le dialogue inter-guinéen et d’impliquer les principaux acteurs. M. Touré a également fait le bilan du Conseil National de la Réconciliation et de la Démocratie (CNRD), qu’il juge peu reluisant.
Les responsables de l’Union des Forces Républicaines (UFR) ont tenu l’assemblée générale de leur formation politique ce samedi 17 décembre 2022 au siège de Matam Lido, sous la présidence de la vice-présidente de l’UFR, Hadja Fatoumata Camara. Le président de l’UFR, Sidya Touré, s’est exprimé (depuis la Côte d’Ivoire où il réside actuellement) sur la délocalisation du dialogue inter-guinéen, qu’il considère comme tout à fait possible, rapporte un journaliste que Guineematin.com avait dépêché au siège de l’UFR.
Dans son intervention téléphonique, Sidya Touré a souligné la possibilité de délocaliser le dialogue inter-guinéen et d’impliquer les principaux acteurs. « La communauté internationale a demandé qu’un dialogue inclusif soit organisé et, si cela est impossible à Conakry, a suggéré qu’il se déroule dans un autre pays de la sous-région. Le dialogue pourrait avoir lieu à Abidjan, à Ouagadougou, à Cotonou (chez le médiateur de la CEDEAO) ou à Bissau. Cela ne serait pas la première fois qu’un dialogue se tienne en dehors de la Guinée, puisque suite aux événements du 28 septembre 2009, le dialogue avait eu lieu à Ouagadougou et à Abuja », a expliqué le leader de l’UFR.
Pour Sidya Touré, si la Guinée veut être sauvée, toutes les parties prenantes doivent se retrouver au même endroit pour dialoguer. Il a également exhorté les militants de l’UFR à continuer à se mobiliser, en leur souhaitant ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Il est à rappeler que cette assemblée générale a également été l’occasion pour la vice-présidente de l’UFR, Hadja Fatoumata Camara, et les autres responsables de faire le bilan du Conseil National de la Réconciliation et de la Démocratie (CNRD). Selon eux, ce bilan n’est pas très reluisant.
Mamadou Tanou Bah pour Guineematin.com
