Kindia : un champ d’ananas de 12 000 pieds ravagé par un incendie à Foulayah

Un champ d’ananas de près d’un hectare, appartenant Mohamed Syma Camara, entrepreneur agricole, a été ravagé par un incendie dans la nuit du jeudi au vendredi, 30 décembre 2022. Le drame s’est produit au quartier Foulayah, dans la commune urbaine de Kindia. En attendant d’élucider l’origine de ce feu ou d’en retrouver les auteurs, la victime dit avoir perdu au moins 25 millions de francs guinéens d’investissement, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Joint par téléphone ce lundi, 2 janvier 2023, Mohamed Syma Camara, explique les circonstances dans lesquelles il a été alerté de cet incendie qui a consumé 12 000 pieds d’ananas.

Mohamed Syma Camara, entrepreneur agricole et victime d’incendie

« L’acte s’est produit dans la nuit du jeudi au vendredi, 30 décembre 2022. Ce n’est que dans les environs de 16 heures, le vendredi, que mon agronome m’a appelé pour me demander de me rendre sur le domaine. C’est ainsi que je me suis dirigé directement vers le champ pour constater cet incendie. Nous avons cherché à en savoir la cause auprès des riverains. Nous n’avons vu personne pour nous dire la cause de l’incendie. On s’est dirigé vers le chef secteur pour l’aviser. Le chef secteur a promis de mener ses propres enquêtes. Il s’agit d’un champ d’ananas où j’ai réussi à mettre sous terre 12 000 pieds. C’est un champ qui a ses 13 mois, soit un an et un mois. La mise en place de ce champ m’a coûté beaucoup d’efforts tant sur le plan économique que technique, avec un capital qui s’élève à 25 millions de nos francs », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Mohamed Syma Camara dit ne rien savoir de l’origine de l’incendie qui a ravagé son champ. « Dire que l’incendie est volontaire ou involontaire, là je ne saurais le dire vu que je n’ai pas les expertises requises. Mais, nous savons que le feu ne peut pas surgir de lui-même comme ça. Il y a toujours un agent causal. Et les gens savent que là-bas est un domaine agricole. C’est formellement interdit de mettre le feu là-bas, même pour les coutumiers. Parce que quand vous mettez le feu et que ça déborde, on ne pourra plus maîtriser ».

Pour l’heure, la victime dit se remettre à la volonté des autorités. « Je suis en attente des autorités locales qui m’ont promis de mener leur enquête. Mais néanmoins, ce mardi 3 janvier 2023, je compte aller à la direction préfectorale de l’agriculture pour les alerter de la situation », a laissé entendre monsieur Camara.

Malick DIAKITE pour Guineematin.com

Tél. : 626-66-29-27 

Facebook Comments Box