Dans le cadre de la digitalisation du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le ministre a procédé ce jeudi, 12 janvier 2023, au lancement officiel du processus de recensement biométrique des apprenants de son département. C’est l’école ENSAC sise à Donka, dans la commune de Ratoma qui a servi de cadre à cette cérémonie.
En marge de cette cérémonie, le ministre a rappelé que cette deuxième phase de l’opération de biométrie ne concerne que les apprenants, avant d’énumérer les impacts de ce recensement biométrique pour son département. « Cette opération a plusieurs impacts. Premièrement, c’est la maîtrise de l’effectif de l’enseignement technique. Deuxièmement, cela nous permet à travers les données qui seront collectées, de pouvoir mieux planifier la logistique, l’orientation et le programme d’insertion socioprofessionnelle après l’obtention du diplôme. Cela nous facilite le paiement des bourses d’entretien accordées par le chef de l’État. Et puis, troisièmement, cela nous permettra de mieux comprendre et de mieux saisir la carte scolaire qui sera de façon authentique, de façon sérieuse dessinée après la collecte de l’ensemble des informations », indique Alpha Bacar Barry, en ajoutant que « nos équipes sont déployées partout aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national pour pouvoir justement procéder à l’enrôlement biométrique des apprenants ».
Pour sa part, le directeur national du numérique dans l’enseignement technique explique le processus mis en place pour contrôler les documents des étudiants. « Au niveau de l’ENSAC dans la région de Conakry, nous lançons la campagne de biométrie des apprenants. Comme vous avez constaté, nous avons des agents opérateurs ici. C’est la première équipe qui est là, il y a deux autres équipes qui sont réparties dans les communes de Ratoma et de Matoto. Aujourd’hui, nous avons mis en place un processus qui nous permet de contrôler les documents des apprenants. Après le contrôle, on regarde s’ils sont inscrits dans Pacours Pro (application), s’ils ont leur identifiant national. Une fois qu’ils ont leur identifiant national, ils passent au processus de biométrisation, c’est-à-dire la prise d’empreinte. Une fois que les empreintes sont prises, ils reçoivent dans leurs adresses mails l’attestation de biométrie, qui leur permettra de confectionner leurs cartes d’apprenant biométriques et également de pouvoir justifier qu’ils sont bien inscrits dans le système de l’enseignement technique pour pouvoir bénéficier des bourses », précise Hamidou Diallo.
Étudiante à l’école ENSAC, Aïssatou Diallo éclate sa joie et lance un appel aux étudiants non recensés. « Cette biométrie nous permet d’être identifié. C’est une bonne chose. J’encourage tous mes camarades de venir faire la biométrie », a-t-elle lancé
Selon le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les données de l’opération de biométrie vont être transférées au ministère du travail et de la fonction publique, qui va les traiter, les intégrer dans sa propre opération de biométrie.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
Tel : 00224 621144891
