Le réchauffement climatique est une réalité scientifiquement prouvée et dont les effets se font sentir dans de nombreuses régions de la terre. Plusieurs populations sont affectées par ce phénomène. Et, les différentes conférences et rencontres internationales sur le climat n’ont jusque-là pas changé grand-chose à cette hausse des températures mondiales. Les productions de gaz à effet de serre à travers les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz…), la déforestation et les émissions de gaz carbonique par les industries sont encore une triste réalité dans le monde.
Une situation que déplore le secrétaire général des Nations Unis, António Guterres. Et, au Forum économique mondial de Davos hier, mercredi 18 janvier 2023, le patron de l’ONU a alerté sur le fait que « nous nous dirigeons vers une augmentation de 2,8°c » si de nouvelles mesures ne sont pas prises.
C’est un aveu de l’échec des efforts jusque-là déployés pour freiner (ou au moins ralentir) le réchauffement climatique. Et, le secrétaire général de l’ONU ne compte pas se voiler la face dans cette situation qui interpelle tous les gouvernements du monde. António Guterres assure que le monde est dans un « triste état ». Et, « si nous ne prenons pas de nouvelles mesures, nous nous dirigeons vers une augmentation de 2,8 degrés Celsius », a-t-il prévenu.
Le secrétaire général de l’ONU rappelle que « l’effondrement de l’écosystème est un fait scientifique indéniable » et il se désole de « cette folie » des producteurs de combustibles fossiles qui continuent leurs activités « tout en sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l’humanité ».
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
