Accueil A LA UNE Conakry : un orphelinat réduit en cendre au quartier Hamdallaye 1

Conakry : un orphelinat réduit en cendre au quartier Hamdallaye 1

Un incendie s’est produit dans un orphelinat situé au secteur 2 du quartier Hamdallaye 1, dans la commune de Ratoma ce samedi, 21 janvier 2023. Le feu, d’origine électrique, s’est déclaré aux environs de 14h puis à 20 h GMT, provoquant d’importants dégâts matériels, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Il s’agit d’un bâtiment de plusieurs pièces, abritant un orphelinat. Le bâtiment et tout son contenu sont partis qui fumé, malgré l’intervention des agents d’Electricité de Guinée et des sapeurs-pompiers. Parmi les matériels consumés, figurent des congélateurs, des lits, des salons, des denrées alimentaires, des fournitures scolaires destinés aux enfants orphelins en situation de classe.

Interrogé, un des responsables de l’orphelinat est revenu les circonstances dans lesquelles l’incendie s’est produit. « L’incendie a eu lieu 2 fois dans ce même bâtiment aujourd’hui. La première fois, c’était au niveau du disjoncteur. Les sapeurs-pompiers sont venus, ils ont éteint le feu. Les électriciens aussi sont venus pour isoler le bâtiment. La deuxième fois, c’est dans une des chambres du bâtiment où le feu s’est déclaré au niveau d’une prise. Les sapeurs-pompiers, les électriciens et plusieurs autres personnes sont venus pour éteindre le feu ; mais bien avant, le bâtiment et tout son contenu sont partis en fumée. Tout a été calciné », a expliqué Alpha Siaka Sylla, administrateur des comptes et réseaux sociaux de l’orphelinat.

Le Chef du secteur de Hamdallaye 1, 2 est témoin oculaire des faits, dit que les pertes sont énormes. « Tout a commencé dans les bandes de 12 heures. J’étais de passage. Ça a été une coïncidence pour moi. J’ai vu un électricien qui a l’habitude de venir faire le dépannage des gens dans les quartiers, il était sur sa moto et roulait à toute pompe et puisque j’étais juste derrière lui, je l’ai vu se garer devant l’orphelinat. Aussitôt je l’ai suivi et je me suis garé puisque vu l’allure qu’il avait, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Il devait y avoir une urgence pour laquelle il filait. A mon arrivée, j’ai trouvé effectivement que c’était un incendie, mais les dégâts n’étaient considérables à ce moment parce qu’il n’y avait que certaines denrées qui étaient consumées et un poste téléviseur. Lorsque l’électricien est entré, la première des choses qu’il a faites, c’est d’isoler complètement le fil électrique. Et, les sapeurs-pompiers sont venus par après. Ils ont maitrisé le feu et ils sont repartis. C’est par après dans les bandes de 20 heures, ils m’ont appelé encore pour me dire que l’incendie a repris. Quand je suis venu pendant la journée, au moment du premier feu, on m’avait dit qu’il n’y avait qu’une seule ligne, mais qu’elle a été coupée. Ça ne s’est pas passé devant moi. Ce que moi j’en déduis, la deuxième fois n’était plus un cours circuit, mais il y a eu une partie qui n’avait pas fini de brûler et qui a continué à se brûler jusqu’à ce qu’il y ait eu de l’empereur. Le fil qui alimentait le bâtiment était isolé depuis le matin. Il n’y a eu de perte en vies humaines mais tout est à reprendre dans cette maison. Je profite de cette occasion, en tant que représentant de la population locale, pour demander de l’aide à toutes les personnes de bonne volonté et aux autorités à tous les niveaux. L’orphelinat a perdu tout dans cet incendie », a dit Mamadou Saliou Barry.

Boubacar Barry est l’un des concessionnaires victime de cet incendie. De même que le chef de secteur, il formule une demande d’aide auprès des autorités et des personnes de bonne volonté. « J’étais parti pour la prière fois quand on m’a appelé pour m’informer qu’il y a eu un incendie ici. C’est le retour du courant qui a provoqué l’incendie. Tout ce qui est dedans est réduit en cendre. Les lits, les matelas, les salons les matériels électroménagers, tout est consumé. Nous demandons aux personnes de bonne volonté et aux du gouvernement de nous aider », a dit la victime.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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