Un atelier de tapisserie a pris feu dans la nuit du mercredi au jeudi, 2 février 2023, au quartier Hamdallaye 1, dans la commune de Ratoma. Mamoudou Diallo, propriétaire de l’atelier, dit avoir subi d’énormes pertes, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Des fauteuils et de nombreux autres objets de décoration sont partis en fumée. C’est la deuxième (2ème) fois que l’atelier de Mamoudou Diallo brûle depuis qu’il occupe les lieux, depuis neuf (9) ans.
Interrogé, le sinistré dit avoir tout perdu. « On m’a appelé la nuit à 4h pour m’informer de cet incendie. Quand je suis venu, j’ai trouvé que les gens étaient vraiment occupés à éteindre le feu. J’ai perdu beaucoup de choses dedans qui ne m’appartiennent pas. Ce sont des clients qui les ont envoyés pour que je travaille pour eux. C’est ici que je me débrouille pour nourrir ma famille. C’est un atelier de tapisserie. Hier, quand je quittais, j’ai laissé beaucoup de fauteuils ici, pour plusieurs salons. Et aujourd’hui, on a tout perdu : les matériels, les machines et beaucoup d’autres choses liées à la fabrication des fauteuils. Rien n’a été épargné. Je ne peux même pas estimer le montant qui pourrait illustrer ce que j’ai perdu dans cet incendie. Il y avait au moins 6 à 7 salons dans notre atelier. Ce matin, je suis difficilement arrivé ici. Parce que je ne me sens pas à l’aise. C’est seulement Dieu qui sait comment je suis là où nous sommes. Je remercie les personnes qui nous ont aidé à éteindre le feu. Et nous demandons l’aide des bonnes volontés. Concernant les clients, je suis à l’écoute de tout un chacun. Si quelqu’un me pardonne, je serai content. S’ils ne me pardonnent pas aussi, je serai toujours content. Puisque c’est la volonté de Dieu », a-t-il indiqué.
Saïdou Sadio Diallo, est l’un des témoins qui sont parvenus à éteindre le feu. En plus de l’atelier de la tapisserie, un garage de motards a également en a payé les frais. Tout son contenu est aussi consumé. « C’est dans les environs de 4 heures du mercredi à jeudi, nous avons entendu des gens crier au feu, au feu. Du coup, je me suis levé pour aller couper le disjoncteur. Après, on est venu éteindre le feu. Il y a un bassin à côté, c’est là-bas qu’on est parti puiser de l’eau pour faire ce travail. Quand les sapeurs-pompiers sont arrivés, ils ont trouvé qu’on avait éteint le feu. On était nombreux à éteindre le feu. C’est la deuxième fois qu’il y a un incendie dans cet atelier. C’est un incendie qui nous a surpris, parce qu’il n’y avait pas de courant et il n’y a même pas de branchement dedans. Nous, nous demandons comment ce feu s’est produit ? Les pertes sont vraiment énormes », a-t-il témoigné.
Ansou Baïlo Baldé pour Guineematin.com
Tel : 622 56 11 82
