Examens nationaux 2023 : « j’ai juste peur des caméras… ça me perturbe », dit une candidate

Le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a publié cette semaine le calendrier des examens nationaux session 2023. Ces examens vont démarrer le 5 juin prochain ; et, c’est l’examen de fin d’études élémentaires qui va ouvrir le bal. Désormais, les établissements se bousculent pour achever les programmes d’enseignement.

Dans la commune de Dixinn où un reporter de Guineematin.com s’est rendu ce vendredi, 24 février 2023, certains établissements scolaires assurent que les programmes sont avancés à 90%. C’est le cas à l’école privée ‘’Atlantique’’ où les programmes sont quasiment achevés dans certaines matières.

« C’est une information qui a été accueillie à bras ouverts. On est très content de recevoir le calendrier, ça nous va droit au cœur. Depuis bien avant le premier jour de l’ouverture, les préparatifs étaient de bon train. Donc, pour aujourd’hui, par rapport aux programmes, on peut dire que nous sommes à 80 ou 90% dans certaines matières. D’ici la fin du mois de mars, presque de façon totale, les matières concernées seront presque terminées. Dans la vie, c’est seul le travail qui paie. Je demande aux élèves de redoubler d’efforts, de réviser toutes les leçons. Et, comme ça, aucun autre problème ne surviendra et l’admission se fera de façon simple », a dit M. Bangoura, le directeur général adjoint de l’école privée ‘’Atlantique’’.

Pour Marianne Christine Kourouma, élève de la 6ème année, dit être prête à faire fasse aux examens prochains.

Marianne Christine Kourouma, élève de la 6ème année

« Je suis prête à affronter l’examen. Je me sens bien et je demande aux parents d’élèves de payer les scolarités de leurs enfants pour ne pas les faire sortir quand l’examen approchera », a-t-elle affirmé.

Même son de cloche chez Ismaël Diallo, un autre futur candidat à l’examen de fin d’études élémentaires.

Ismaël Diallo, candidat à l’examen de fin d’études élémentaires

« Je suis prêt à tout pour avoir mon examen. Je révise mes leçons et je demande à  mes amis de faire l’effort pour qu’ils ne redoublent pas la classe », a-t-il dit.

Cette année, les autorités ont prévu d’intégrer les caméras dans la surveillance des examens nationaux. M’mahawa Soumah, candidate au baccalauréat, ne souhaite pas entendre parler.

M’mahawa Soumah, candidate au baccalauréat

« Je suis prête pour le BAC, mais j’ai juste peur de l’installation des caméras, parce que ça me perturbe. Si on affiche les caméras cachées dans les salles de classe, on ne pourra pas faire l’examen très bien. Je voudrai que l’État supprime l’affaire de caméra cachée », a plaidé M’Mahawa Soumah.

Cependant, pour Bangaly Camara, candidat au BEPC, cette histoire de caméra ne change rien à sa détermination à réussir son examen.

Bangaly Camara, candidat au BEPC

« Selon moi, ces caméras, ce n’est pas une façon d’effrayer les gens. Ce qui reste clair, même s’ils envoient trois (3) caméras par salle, moi je suis sûr que je vais avoir mon BEPC. Ce n’est pas une caméra qui va m’effrayer », a-t-il rassuré.

Kadiatou Barry pour Guineematin.com

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