Accusé d’avoir enlevé et violé une fille âgée de vingt ans dans la commune urbaine de Mali, en Moyenne Guinée, le Sergent-chef Mohamed Camara a été déféré à la maison d’arrêt et de correction de Mali. Le garde de corps du préfet de Mali y est incarcéré depuis hier, mercredi 1er mars 2023. L’information a été confirmée par le juge de paix de Mali, Sékou Sangaré, interrogé ce jeudi par un correspondant de Guineematin.com à travers son correspondant dans la région.
Après l’enquête préliminaire, le dossier du Sergent-chef Mohamed Camara a été confié à un juge d’instruction. Ce dernier a fini par le mettre sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Mali.
Joint par téléphone ce jeudi, le juge de paix de Mali a confirmé l’information. « Effectivement, c’est la gendarmerie de Mali qui suivait le dossier. Suite aux différents interrogatoires auxquelles il a été soumis, finalement le dossier a été orienté devant un juge d’instruction. Lequel a examiné les faits pour lesquels il est reproché. Il l’a reçu et il a subi l’interrogatoire de première comparution. C’est par la suite que le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt hier mercredi 2 mars 2023, à la maison d’arrêt et de correction de Mali. La victime a porté plainte contre le monsieur, assisté de sa famille et l’ONG les Mêmes Droits pour Tous. L’accusé est poursuivi pour des faits présumés de viol, de proxénétisme, entre-autres. Depuis hier, il est à la maison d’arrêt et de correction de Mali et l’instruction va suivre son cours. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur dans cette affaire », promet Sékou Sangaré, le juge de paix de Mali.
Dans son intervention, monsieur Sangaré a laissé entendre que le préfet de Mali, le Colonel Mansson Sangala Camara a coopéré pour le bon déroulement de la procédure. Il n’a jamais été un obstacle, précise-t-il.
Depuis Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com
