Culture : le Conseil d’administration du BGDA tient sa première session de l’année à Conakry

Le Conseil d’administration du Bureau guinéen des droits d’auteur (BGDA) tient sa première session annuelle ce mercredi, 8 mars 2023. C’est la salle de réunion du BGDA, située à la Minière, dans la commune de Dixinn, qui sert de cadre à cette rencontre. Les participants vont se pencher sur 11 points se rapportant à la bonne marche de cet établissement public, a appris Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

Organisée ce 8 mars pour rendre hommage aux femmes de Guinée, cette première session ordinaire de l’année 2023 sera axée sur plusieurs sujets. Il s’agit notamment de la validation des rapports d’activités et financiers de l’année 2022, la vérification des quittances de paiement des impôts et taxes, les contentieux judiciaires avec les tiers, ou encore la validation de l’organigramme du BGDA.

Pour Sékouba Diak Diakité, président du Conseil d’administration du Bureau guinéen des droits d’auteur, tous ces outils concourent à l’amélioration de la gestion du BGDA au bénéfice des hommes de culture.

Sékouba Diak Diakité, président du Conseil d’administration du Bureau guinéen des droits d’auteur

« Comme vous le savez, la loi consacre pour le Conseil d’administration deux sessions ordinaires et autant de sessions extraordinaires si nécessaire par an. Donc, pour cette année 2023, nous avons choisi la date symbolique du 8 mars qui est la journée de la femme pour tenir notre première session de l’année. Il s’agit là d’une exigence légale pour le bon fonctionnement du Bureau guinéen des droits d’auteur », a-t-il expliqué, avant d’évoquer les questions qui seront débattues au cours de cette rencontre. « Le premier point va parler du fonctionnement du Bureau guinéen des droits d’auteur (l’organisation, la rémunération du personnel, l’organigramme…).

Le deuxième point concerne la marche du BGDA avec les tiers. Nous allons, à ce niveau, nous intéresser aux dossiers qui concernent le volet juridique, s’il y a des contentieux, voir quelle suite donner à ces contentieux-là. Nous allons également regarder les documents par rapport aux déclarations fiscales si ces déclarations sont conformes aux règles. Dans le troisième point, nous avions dans nos recommandations précédentes, donné des indications par rapport à la mise en place des outils de gestion financiers, comptables et logistiques. Ces outils vont permettre à la direction générale de travailler de façon professionnelle avec les données du moment », a fait savoir M. Diakité.

Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux, le directeur général adjoint du Bureau guinéen des droits d’auteur a, au nom de son directeur général, exprimé l’intérêt que les dirigeants du BGDA accordent à la présente session. Saïkou Diallo espère qu’à l’issue des travaux, les résultats seront probants et bénéfiques.

Saïkou Diallo, directeur général adjoint du bureau guinéen des droits d’auteur (BGDA)

« Deux points attirent mon attention au cours de cette session, notamment celui qui concerne la gouvernance. Puisque nous gérons des biens privés, il faudrait bien que nous soyons redevables vis-à-vis de l’organe d’orientation qui est le Conseil d’administration. Au-delà, quand on parle d’organisation, il faudrait que la qualification du personnel soit revue, qu’il y ait une adéquation entre le poste et le profil. Donc, c’est entre autres les points majeurs inscrits à l’ordre du jour que nous allons débattre. À l’issue, nous attendons des résultats très probants par rapport aux points qui seront débattus. Je suis persuadé que les résultats seront les meilleurs. Et j’espère qu’à l’issue de cette session, des recommandations seront prises pour que cette structure soit vraiment viable du point de vue des attentes ».

Dr Alhassane Chérif, membre du conseil d’administration du BGDA

Pour sa part, Dr Alhassane Chérif, premier vice-président de l’association des écrivains de Guinée et membre du Conseil d’administration du BGDA, a exprimé le souhait de voir ces différents travaux impacter positivement la vie des écrivains. « Nous voulons aujourd’hui au même titre que tous les acteurs de la culture, que l’écrivain puisse vivre de son écriture. Quand on parlait de la culture ici en Guinée, on pensait automatiquement aux artistes, mais à côté de la culture, il y a aussi les littéraires », a-t-il dit.

Malick DIAKITE pour Guineematin.com

Tél. : 626-66-29-27 

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