A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme hier, mercredi 8 mars 2023, le président du Conseil National de la Transition, Dr Dansa Kourouma, a conféré avec les femmes du marché Avaria (dans la commune de Matam). Une cérémonie de lecture du Saint Coran y a été organisée pour la paix et la cohésion sociale en Guinée, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
L’occasion a été mise à profit par les organisateurs de cette rencontre pour exprimer leur soutien aux autorités de la Transition. Devant le président du CNT, c’est Abdoul Karim Touré, président de l’Union de la friperie d’Avaria, qui a porté la parole. Et, dans son discours de bienvenue, il a invité le CNRD à porter un regard particulier sur leur Union afin de lui permettre d’apporter son expertise à la refondation de l’Etat pour la bonne marche de la Guinée.
« La gouvernance prônée par le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, a redonné espoir à la jeunesse guinéenne à se prendre en charge et à se tourner vers un développement harmonieux pour notre pays. Notre Union vous rassure de son soutien à vous accompagner dans le processus de refondation de notre Etat, dans la justice et la quiétude sociale », a déclaré Abdoul Karim Touré.
En réponse au message de des femmes et l’Union de la friperie d’Avaria, le président du CNT a livré un message de paix et de cohésion sociale aux femmes du marché Avaria.
« L’économie guinéenne repose sur la femme. C’est elle qui sort à 5 heures du matin et rentre à 5 heures du soir pour trouver le quotidien. Mais, au-delà ça, les femmes d’Avaria se battent pour se nourrir et nourrir leurs familles par la sueur de leur front. Toute bénédiction prononcée par celles qui se battent pour se nourrir par la sueur de leur front, Dieu accepte ces bénédictions. C’est une cérémonie de lecture du Saint organisée par les femmes et les vendeurs de produits de friperie du marché Avaria pour manifester leur soutien pour une Transition réussie. On ne peut pas être indifférent de cela… Au-delà de toute considération politique du pouvoir, c’est une population qui est à prendre en compte, qui est à considérer dans la vie de notre nation. Donc, c’est la meilleure manière pour moi de venir dans ce marché composé essentiellement des femmes veuves, d’autres qui sont divorcées ou des mères non mariées qui se battent pour vivre et pour joindre les deux. C’est pour leur transmettre les messages de bonne fête du président de la Transition qui est en déplacement dans la Guinée profonde pour communier avec d’autres femmes à plus de 1000 Km de la capitale. La Guinée ne se limite pas à Conakry, les femmes ne se limitent pas qu’à celles qui se trouvent dans les bureaux, qui portent des cravates et des vestes comme les hommes… La Transition est une étape importante dans le parcours, dans la construction d’une nation et sinon, posons les actes sincères, neutres et impartiaux. La Transition mettra en place des bases qui résisteraient au temps et aux intempéries de la nature. Mais, si la Transition est bâtie sur du faux et sur du mensonge, je vous assure que le socle qui sera bâti ne résistera pas au moindre séisme politique. Et, nous voulons que cette transition soit la dernière. Pour qu’elle soit la dernière, nous devons être en phase avec les aspirations des composantes de notre société… Meilleure fête du 8 mars 2023 pour que les bénédictions formulées puissent renouer la paix et la stabilité. Encore, c’était une façon aussi pour moi de répondre à l’invitation de ces femmes et partager avec elles le message de paix et d’unité nationale », a dit Dansa Kourouma.
Par ailleurs, le président du CNT a demandé aux Guinéens de se faire confiance les uns aux autres.
« Dieu a donné à la Guinée la richesse de toutes natures, Dieu a donné à la Guinée un peuple intelligent, un peuple digne, fier et libre qui se trouve être le premier pays francophone à avoir son indépendance sans effusion de sang. Nous sommes un peuple libre et digne. Nous avons notre propre monnaie. Nous avons notre indépendance politique. Mais, qu’est-ce qui nous reste ? C’est l’indépendance économique. Et, l’indépendance économique, nous ne pouvons pas l’obtenir si nous ne pouvons pas nous faire confiance… Donc, en tant que président du Conseil national de la transition, nous allons tirer au plus profond des richesses culturelles de notre société pour mettre en place une constitution qui aura la force et la robustesse nécessaire pour éliminer l’ethnie dans la gouvernance publique de notre pays. Parce que, tant qu’on parle d’ethnies en tant que facteur de division, on ne s’en sortira jamais », a indiqué Dansa Kourouma.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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