Le bureau régional de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Mamou se dit engagé à se battre pour stabiliser les prix des denrées de consommation courante à l’approche du mois saint du Ramadan. L’annonce en a été faite ce samedi, 11 mars 2023, à l’occasion d’une rencontre qui a fait le bilan des principales activités des trois chambres préfectorales de commerce de la région pour l’année écoulée.
La cérémonie, présidée par le Colonel Aly Badra Camara, gouverneur de Mamou, a connu la présence des autorités préfectorales, communales, ainsi que des présidents des bureaux préfectoraux de commerce, d’industrie et d’artisanat de Dalaba, Pita et Mamou, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Mamadou Bella Barry, président de la chambre régionale de commerce, d’industrie et d’artisanat de Mamou a campé le décor. « Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la revue des principales activités des trois chambres préfectorales de la région pour l’année 2022 dans un premier temps, mais aussi planifier celles de 2023 et faire enfin des recommandations et des suggestions pour le bon fonctionnement des structures. Elle permettra aussi de faire un regard sur plusieurs points, notamment sur la gestion des prix des denrées alimentaires qui ont été plafonnés par le gouvernement comme le prix de la farine, de l’huile et du sucre. Nous vous rassurons qu’il y a un stock très important à Conakry. Il y en a suffisamment. Le plus grand problème, c’est la rareté des produits dans le marché. Mais, notre ministre a fait le déplacement au niveau des entrepôts. Comme l’année dernière, les stratégies qu’on a adoptées pour la stabilité des prix, on suivra les mêmes démarches voire plus pour satisfaire les populations », a dit Mamadou Bella Barry.
De son côté, Tierno Souleymane Sall, membre du bureau préfectoral de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Mamou est revenu sur les perspectives pour l’année 2023. « Cette année 2023, nous comptons mener diverses activités : la sensibilisation des opérateurs économiques sur le recensement et l’enregistrement des commerçants et artisans et industriels. De surcroît, nous allons aussi délivrer les cartes des membres pour permettre aux commerçants, selon la catégorie, d’exercer librement leur vente et dans toute la sérénité. Nous allons organiser des réunions périodiques avec les opérateurs économiques pour le respect des prix plafonnés. Il faudrait que l’État fixe des prix maximum et minimum pour tout produit. Donc, c’est à nous les chambres de commerce de veiller au respect de ces prix fixés par l’État pour permettre au citoyen lambda de ne pas assez souffrir. Nous allons faire le suivi de l’application de ces différents tarifs non seulement dans les préfectures mais aussi dans les sous-préfectures. Nous organiserons aussi des journées d’échanges avec les opérateurs économiques pour leur expliquer leurs droits mais aussi leurs devoirs vis-à-vis de différents services de l’État (la police, la gendarmerie et la douane) parce que c’est impératif de les former dans ce sens », a-t-il énuméré.
Pour sa part, le gouverneur de Mamou, le Colonel Aly Badra Camara a exprimé ses sentiments de fierté envers la chambre nationale de commerce, d’industrie et d’artisanat et ses démembrements. « Chers cadres, c’est un devoir pour nous les autorités de vous exprimer les sentiments de satisfaction et de reconnaissance à travers les loyaux services que vous ne cessez de rendre à l’endroit de nos paisibles populations. Aujourd’hui, la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat, l’impact positif est déjà présent sur le terrain. Nous sommes très heureux de vous. Si les autorités du pays ont réussi à faire revivre cette chambre nationale et ses démembrements, c’est pour nous une grande fierté. Par conséquent c’est un devoir pour nous les autorités de vous accompagner dans votre mission. Le président de la transition a le souci d’améliorer les conditions de vie des guinéens. Donc, nous demandons au président de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de la région administrative de Mamou de redoubler d’efforts pour permettre aux musulmans de passer un bon mois saint de Ramadan. Vous avez la charge de faire de manière à ce qu’on ne retrouve pas dans le marché des prix fantaisistes parce que nous sommes tous concernés. Cherchez à stabiliser les prix surtout avec les denrées alimentaires de première nécessité. Quand les prix sont stables, nos citoyens feront un mois saint de Ramadan facile. Mais, si les prix sont exorbitants, ça va rendre difficile la pratique religieuse », a rappelé le gouverneur.
De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com.
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