Manifestation des FVG du 20 mars : pourquoi l’abandon des poursuites contre Abdoul Sacko n’est pas une concession ?

Abdoulaye Oumou Sow, responsable de la communication du FNDC et membre des Forces Vives de Guinée

Il est évident que depuis plusieurs mois la junte au pouvoir en Guinée continue de bâillonnée les libertés collectives et individuelles. Pour la rectification de la transition en cour des forces sociales et politiques ont décidés de se mettre ensembles, conformément à l’article 77 de la charte de la transition et exiger le retour à l’ordre constitutionnel, la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des harcèlements judiciaires contre les acteurs sociaux politiques, la levée de l’interdiction des manifestations et la transparence dans la gestion des marchés publiques entre autre.

Depuis, les Forces Vives de Guinée ont annoncé une manifestation citoyenne pacifique le 9 mars, ensuite 16 mars, puis reporté le 20 mars 2023.

Comme a son habitude les acteurs opposés aux violations des droits humains et à la restriction des libertés publiques ont accéder à la demande des religieux pour permettre une médiation enfin de ramène la sérénité dans la cité.

Comme il fallait s’entendre, au lieu de favoriser cette médiation, le CNRD a créer une diversion en arrêtant un membre des FVG. Une façon pour eux de créer un problème à la place de la réelle problématique qui devais fait objet de préalables (la libération des prisonniers politiques) avant des véritables discussions sur la conduite de la transition.

Aujourd’hui plus que jamais les Forces Vives de Guinée n’ont aucune raison de croire à la bonne foi de la junte et son gouvernement qui joue à la montre.

La seule preuve de bonne foi du gouvernement sera la libération des prisonniers politiques incarcérés au-delà de la période normale de détention préventive, la levée de l’interdiction des manifestations et l’acceptation d’un dialogue fécond sous l’égide de la CEDEAO.

C’EST bien d’ailleurs les préalables des Forces Vives de Guinée pour la reprise du dialogue, bien avant le kidnapping du camarade Abdoul Sacko. Donc, considéré l’abandon des poursuites contre ce dernier est absurde et inacceptable pour les Forces Vives de Guinée. Faire l’erreure de croire que cela est une avancée en soit serait évidemment amener les otages à la guillotine de la junte au pouvoir.

Et, ça sera inacceptable et inconcevable !

Abdoulaye Oumou Sow, Responsable de la communication du FNDC et membre des Forces Vives de Guinée

Tél. : 00224666486601

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