Les fidèles musulmans de Guinée ont entamé le Ramadan hier, jeudi 23 mars 2023. Et, pendant ce mois de jeûne, les imams et autres prédicateurs ont coutume d’intensifier les enseignements du Saint Coran et les conseils à l’endroit des fidèles musulmans. Ils s’emploient notamment à rappeler les comportements à adopter pour bénéficier de la grâce et la miséricorde que renferme ce mois béni. Et, Elhadj Abdoul Malick Sow, secrétaire chargé du pèlerinage de la commune de Dixinn, ne compte pas déroger à cette règle cette année.
Dans un entretien accordé à Guineematin.com ce vendredi, 24 mars 2023, ce guide religieux a indiqué que « le jeûne commence par la peur de Dieu ».
« Comme nous l’ont enseigné nos maîtres coraniques, le jeûne commence par la peur de Dieu. C’est cette peur qui doit animer le fidèle musulman pendant le Ramadan. Et, quand tu gardes la peur de Dieu, tu t’éloignes de beaucoup de choses sources de péchés. C’est la même chose de t’approcher aussi de plusieurs autres choses qui peuvent t’aider à te rapprocher de Dieu. La peur d’Allah est la seule chose qui peut aider le fidèle musulman. Le jeûne est une chose d’une grande importance et Dieu nous l’a envoyé pour nous rapprocher de lui », a-t-il déclaré.
Le jeûne du Ramadan est une prescrit divine que tout musulman doit observer. Mais, selon Elhadj Abdoul Malick Sow, il y a des exceptions pour certaines personnes dont l’état de santé ne permet pas de jeûner.
« Dieu nous a dit de jeûner pendant le Ramadan en nous interdisant de beaucoup de choses. C’est-à-dire cesser de manger, de mentir, de voler, de tromper et de s’éloigner des femmes. Mais, il y en a qui ne peuvent pas jeûner pour cause de maladie ou autre chose. Pour ces derniers, Dieu a prescrit ce qu’ils doivent faire pour compenser le jeûne. Il y a un sacrifice qu’ils doivent faire à cet effet. Il y a aussi ceux qui sont très âgés et qui ne peuvent pas jeûner, ceux-là aussi peuvent manger pendant le Ramadan, mais ils doivent faire un sacrifice envers les pauvres. Cela devra remplacer leur jeûne. Ils auront la même récompense que celui qui a observé le jeûne. Ceux qui ont des maladies qui peuvent être traitées ont la possibilité d’observer le traitement pendant le Ramadan tout en espérant rembourser le jeûne après le traitement. Les femmes qui se retrouvent dans leur période d’indisposition peuvent aussi attendre la fin de cette période pour commencer ou recommencer le jeûne », a-t-il indiqué.
Ansou Baïlo Baldé pour Guineematin.com
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