Pré-enrôlement des enseignants à Kindia : le chargé des Ressources humaines à la DPE rassure

Dans le cadre du pré-enrôlement des enseignants à la Fonction publique, les concernés sont inquiets au fur et à mesure que la date butoir, fixée au 23 avril, se rapproche. Dans la préfecture de Kindia, les autorités éducatives prodiguent des conseils utiles et rassurent les enseignants. Dans un entretien accordé à un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture, Mambi Baldé, chargé des Ressources humaines à la Direction préfectorale de l’éducation (DPE) de Kindia, a apporté des précisions.

De nombreux enseignants sont désorientés dans le cadre du pré-enrôlement et des dossiers à fournir pour accomplir le processus. Mambi Baldé, responsable des Ressources humaines à la Direction préfectorale de l’éducation (DPE) de Kindia, rassure et conseille.

Mambi Baldé, chargé des Ressources humaines à la DPE de Kindia

« Par rapport à ce programme de pré-enrôlement, je précise que ça va aller jusqu’au 23 avril. Ce n’est pas la peine que les gens se précipitent. Le conseil que je veux donner, c’est d’abord au niveau des structures d’encadrement, c’est à dire les DSEE et les chefs d’établissements. Au lieu que tous les enseignants viennent se regrouper à la préfecture au niveau du DRH ou encore dans les cybers où ils ne sont pas certains à 100% que le document est transmis. Je crois qu’il vaut mieux que chaque DSEE ou chaque chef d’établissement prenne ses responsabilités. Ainsi, il invite un informaticien qui a la compétence et il demande à ses enseignants de réunir les 5 pièces et au niveau de la DSEE ou de l’établissement, on procède à l’enrôlement des enseignants de la juridiction. Cela vaut mieux que d’aller dans les cybers où on n’est pas certain ou de se regrouper en grand nombre autour du DRH. J’invite donc tous les DSEE et chefs d’établissements à prendre leurs responsabilités », a dit Mambi Baldé.

Poursuivant, notre interlocuteur est revenu sur les dossiers à fournir dans ce processus. « Il y a 5 pièces à fournir pour le pré-enrôlement, notamment la biométrie, soit la carte d’identité biométrique ou l’extrait numérique ou bien le passeport biométrique, sinon la carte d’électeur. En 2ème position, c’est l’arrêté d’engagement. Pour l’arrêté d’engagement, il faut faire une technique de découpage de telle sorte que cela soit en une seule page. Faire en sorte que le préambule de l’arrêté soit là, le nom de l’intéressé soit là et la dernière page, la partie de la signature du ministre, soit là.  Troisièmement, c’est l’attestation de service dont on vient largement d’en parler. Quatrièmement, c’est le diplôme le plus élevé. Et enfin, c’est la photo d’identité. Au niveau des diplômes par exemple, là il y a quelques difficultés. Heureusement qu’on a posé le problème à temps avant que je ne quitte Conakry. Ceux qui ont intégré la hiérarchie A1 par voie de concours par exemple, ils n’ont pas un diplôme spécifique. Mais, ils ont intégré à travers un arrêté d’intégration à la hiérarchie A1. C’est cet arrêté qui joue le rôle de diplôme le plus élevé. Là, on en a posé le problème. On a dit que le reclassement représentait le diplôme. Le diplôme universitaire ne peut pas être légalisé ni à l’ENI, ni à la justice encore moyen à l’IRE. C’est l’université de Foulayah qui est autorisée à légaliser les diplômes universitaires. Maintenant pour ceux qui ont fait l’ENI, c’est l’inspecteur régional ou le directeur de de l’ENI qui est habilité à légaliser un diplôme d’un sortant de l’ENI. Les chefs d’établissements et les DSEE, c’est à la DPE qu’ils seront enregistrés », a expliqué le chargé des ressources humaines à la DPE de Kindia.

La majeure partie des enseignants qui se sont pré-enrôlés dans les cybers où centres informatiques, l’on apprend que leurs documents ne sont pas arrivés dans les bases de données. « C’est la raison pour laquelle j’ai dit que je préfère que les DSEE et les chefs d’établissements prennent leurs responsabilités. Il y a 14 DSEE. Chaque DSEE peut inviter un informaticien compétent de confiance. Aucune attestation de service ne peut dater de plus de trois mois.  Enfin, je dirais à tous les enseignants de Kindia de ne pas s’embrouiller autour de ces documents. C’est un simple contrôle mais que chacun puisse les prendre en considération. Nous avons encore jusqu’au 23 avril prochain et que chacun passe par tous les moyens à travers son DSEE, pas en dehors de son DSEE. Parce que si tu quittes, tu vas dans un centre informatique et que celui qui est là n’est pas fonctionnaire ; c’est un simple technicien, il peut ignorer certaines réalités. Mais si tu vas chez ton chef, celui-ci connaît toutes les pratiques, tu as toutes les chances d’aboutir sans qu’il y ait d’anomalies », a-t-il laissé entendre.

Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guineematin.com

Tél : (00224) 628 516 796

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