AG de l’UDRG : Bah Oury vante les mérites du Recensement administratif à vocation d’état civil

Amadou Oury Bah, président de l'UDRG

Le Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) est l’une des actions phares prévues dans le chronogramme de la transition en cours. Son importance est capitale et permettra aux autorités d’avoir un regard précis sur la population guinéenne afin de déterminer le nombre exact de femmes, d’enfants et d’hommes. C’est Bah Oury qui en a fait l’annonce ce samedi, 25 mars 2023, à l’occasion de la tenue de l’assemblée générale de son parti, Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) à son siège à Kipé-Dadya, dans la commune de Ratoma, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Au cours de cette rencontre politique, il a été question, entre-autres, du dialogue politique, de sa nécessité et de ses finalités. Bah Oury s’est singulièrement accentué sur le Recensement administratif à vocation d’État civil, une des phases clés de la transition guinéenne.

« On va essayer de faire ressortir ce qui est essentiel, ce que les militants et les citoyens doivent savoir. La première des choses, c’est la réalisation du recensement administratif à vocation d’état civil. Ce que vous devez savoir, est que la durée de la transition est de 24 mois, c’est-à-dire du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024. Cela veut dire, que tout ce qui a été prévu dans le chronogramme doit être réalisé dans cette période. Que ça soit la Constitution, que ça soit les élections communales, que ça soit les élections législatives, il va couronner le tout. Ce qui est fondamental, c’est le recensement administratif à vocation d’état civil. Ce recensement administratif à vocation d’état civil, c’est pour permettre à tout le monde d’avoir un extrait de naissance, une carte d’identité nationale numérisée, le passeport, etc.… ». Ce qui permettra aux autorités d’avoir un regard précis sur la population guinéenne afin de déterminer le nombre exact de femmes, d’enfants et d’hommes, a précisé Bah Oury.

Poursuivant, le président de l’UDRG explique que chaque carte d’identité numérique possède un numéro d’identification nationale qui lui est propre. D’où son importance. « Lorsqu’il y a eu le Covid-19, le Sénégal a envoyé 50.000 francs CFA à tous ses ressortissants qui étaient à l’étranger. Comment ceux-là ont pu recevoir ces 50.000 francs CFA ? À l’ambassade, aux consulats, ils ont la liste de tous les sénégalais qui sont installés en Guinée avec leurs numéros d’identification nationale. C’est par ce biais là que ceux qui se sont manifestés ont présenté leurs papiers et ils ont vérifié si les papiers étaient conformes avec le numéro d’identification qui est dans la base de données. Si un pays, on veut l’organiser, le gérer correctement, il nous faut ces documents, ces instruments. Sur le fichier électoral il y a quelques années, même les enfants de 10 ans, on les recensait en leur donnant 18 ans. Avec ce recensement-là, avec l’extrait de naissance numérisé, lorsque vous falsifiez l’extrait de naissance de quelqu’un, c’est comme si vous le mettez en dehors de la société », a indiqué Bah Oury.

Plus loin, le Président du parti UDRG soutient que ce recensement constitue une remise en ordre de la Guinée sur des bases beaucoup plus saines et claires qui vont obliger tout le monde à changer la méthode de travail qui a prévalu dans le pays.

Kadiatou Barry pour Guineematin.com

Tél : 628 286 119

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