Au moins 398 employés de la Société de Surveillance Kanazawan (SSK), société de sous-traitance affiliée à la Société Minière de Dinguiraye (SMD), ont entamé une grève illimitée ce vendredi, 5 mai 2023. Fortement mobilisés devant la direction générale de la SMD, ils ont dénoncé « les agissements » de la société qui refuse de respecter leurs droits et se disent déterminés à aller jusqu’au bout, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Ces employés de la Société de Surveillance Kanazawan (SKK) ont scandé des slogans évocateurs : « pas de travail sans droit ». Ils sont en colère contre ce qu’ils appellent le non-respect de leurs droits.
Après plusieurs promesses et réclamations infructueuses, les 398 travailleurs ont décidé d’aller en grève. C’est ce qu’a laissé entendre Sory Niagasso, le secrétaire général de la délégation syndicale, joint par téléphone. « Depuis belle lurette, nous travaillons avec la SMD à travers son département sécurité, depuis 5 ans. Durant les 5 ans, nous avons connu plus de 5 partenaires. Quand vous commencez à entretenir une bonne relation, ils font des changements, une façon d’éviter d’aller de l’avant. Depuis le début de cette activité, vous vivons en violation flagrante de nos droits, c’est ce qui nous a motivé à jeter l’éponge à travers une grève illimitée dans le strict respect du contenu local. La SMD, qui est la société mère, ne fait rien du tout. Après avoir déclenché la grève, la SMD est entrain de faire la médiation. On ne veut plus désormais des fausses promesses. Nous réclamons nos droits, des indemnités de séparation », a-t-il expliqué.
Il faut le rappeler que la Société Minière de Dinguiraye est confrontée à de nombreux, notamment l’incompréhension avec les communautés impactées par l’exploitation de l’or et la sous-traitance qui fait grincer des dents.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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