Accueil A LA UNE Examens scolaires 2023 : la cadence est intense dans de nombreuses écoles...

Examens scolaires 2023 : la cadence est intense dans de nombreuses écoles de Conakry

Issiagha Bah, proviseur de l’école Hadja Safourata 2 Bah

Devant l’échec massif enregistré l’année dernière aux examens scolaires nationaux, encadreurs, enseignants et élèves ne veulent plus être pris au dépourvu. C’est dans cette dynamique que diverses initiatives ont été prises tout au long de l’année scolaire 2022/2023. L’école privée Hadja Safourata 2 Bah de Conakry a entrepris une batterie de mesures pour tirer son épingle du jeu, au point de charger les apprenants, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Telle une bombe, l’échec aux examens nationaux de l’année dernière a fait exploser le pays de critiques, de peur. Mais pour se prémunir de toute déconvenue, les écoles ont pris de nombreuses actions au cours de cette année, au risque même de surcharger les candidats. « Nous avons pris des dispositions fermes, revu où ça n’avait pas marché et changé certains professeurs. Certes, la responsabilité est partagée, mais elle est beaucoup plus pour les enseignants », explique Issiagha Bah, proviseur de l’école Hadja Safourata 2 Bah.

Aminata Lindo, Terminale à l’école Hadja Safourata 2 Bah

Mais, la peur de l’échec a poussé à prendre des mesures qui peuvent être compliquer la tâche aux apprenants. C’est ce qu’a laissé entendre Aminata Lindo de la Terminale à l’école Hadja Safourata 2 Bah. « Les responsables de notre école ont doublé nos différents professeurs. Dans chaque matière, nous avons deux professeurs. Une manière de diversifier notre enseignement. C’est certes important ; mais, c’est trop quand même ».

 Poursuivant, Aminata Lindo dit ce qu’elle pense des internats initiés pour multiplier les cours de révision. « Il y a beaucoup de pression, beaucoup trop de pression. C’est chaud et étouffant… que ça soit l’internat, les révisions, les différents tests et les évaluations », conclut-elle.

Zenab Barry, candidate au BEPC

Zenab Barry de la même école, élève de la 10ème année, candidate au BEPC, dévoile une autre initiative aussi de la part de l’établissement. « Il y a aussi un autre forcing de l’école. On nous impose de bûcher à l’école toutes nos leçons. C’est une bonne initiative tout de même ».

Sur la question des différentes dispositions de la part des autorités gouvernementales, notamment l’installation des caméras de surveillance dans les centres, Zenab Barry salut l’initiative. « C’est une très bonne nouvelle ça. Peut-être qu’avec ça, le mérite passera. Il ne faut pas que cela nous intimide, mais que cela nous pousse à apprendre bien. Forcément, l’échec de l’année dernière est dans un coin de notre tête, mais il faut en finir avec ».

Ce qu’il faut retenir, c’est que cette année encore, les examens nationaux pourraient faire parler d’eux. En bien ou en mal ? Là est la question.

Mamadou Bailo Diallo pour Guineematin.com

Facebook Comments Box
Quitter la version mobile