Quelques années en arrière, la route qui quitte la corniche passant devant le marché de Foulamadina pour aller vers la grande mosquée du quartier était bitumée, grâce à un ancien haut gradé de la gendarmerie nationale qui y vivait, dit-on. Mais aujourd’hui de ce goudron, il ne reste plus qu’une centaine de mètres, tout le reste est complètement dégradé malgré les nombreux efforts consentis par un vieil homme qui sans relâche durant toute l’année essaie tant bien que mal de colmater les trous sur cette route à l’aide de pierres taillées et de la terre.
Cette terre est déjà transformée en boue par les eaux qui coulent dans ce quartier même en saison sèche. Une boue qui obstrue par endroit le passage aux piétons les obligeant à marcher sur des terrasses de boutiques et magasins se trouvant à côté pour passer. Les conducteurs des engins roulants eux n’ont pas le choix que de se plonger dans cette boue pour passer. Difficile de garder son véhicule ou sa moto propre dans ce quartier.
Si pour le moment la route reste relativement praticable, bientôt ce ne sera plus le cas avec toutes les eaux en provenance des hauteurs de Yattaya et SOS qui la traversent juste en face du marché pour se déverser dans le lac de Sonfonia situé un peu plus bas. La puissance des ces eaux emportent pierres et terres sur son passage laissant des trous béants dans lesquels les engins viennent s’encastrer, surtout quand il pleut. En plus de l’état piteux de cette route s’ajoute une énorme quantité d’eau telle une piscine géante qui décourage plus d’un de traverser. Ceux qui s’y risquent se retrouvent souvent avec le moteur rempli d’eau et finissent au garage. Alors il est urgent que les autorités en charge des travaux publics prennent les dispositions nécessaires avant l’arrivée des grandes pluies, sinon la traversée de ce côté sera une fois de plus périlleuse.
À noter que la transversale Foulamadina-SOS est également dégradée, donc nécessite aussi des travaux . Le quartier est réputé pour sa tranquillité mais à cause des ses routes, beaucoup de locataires préfèrent le quitter pour aller s’installer ailleurs.