‘’Coup de Cœur aux Féminins’’ : quatre femmes de l’ONG Wafrica reçoivent chacune 18 250 000 GNF de la part de la Fondation Orange Guinée

La Fondation Orange Guinée agit pour améliorer l’autonomie et la qualité de vie des femmes sans qualification et en situation de précarité. A travers son programme ‘’Maisons Digitales’’, la Fondation Orange Guinée a octroyé un montant de 18 250 000 francs guinéens à chacune des quatre femmes de l’ONG Wafrica pour assurer leur autonomisation. La remise de ces montants appelé « Coup de cœur aux féminins » a eu lieu ce jeudi, 1er juin 2023, à la Maison Digitale de Hamdallaye, dans la commune de Ratoma, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans son allocution de circonstance, Mme Amina Abou Khalil, administratrice générale Fondation Orange Guinée, a expliqué l’objectif visé par cet accompagnement appelé Coup de cœur aux féminins.

Mme Amina Abou Khalil, Administratrice Générale de la Fondation Orange Guinée

« Nous sommes partis d’un principe tout simple, nous devons favoriser l’autonomisation des femmes. Et, pour ce faire, nous devons les accompagner sur ce chemin-là. Et comment ? En les formant ou encore en subventionnant des programmes ou des projets qu’elles ont. Des projets qui vont leur permettre de générer des revenus. Donc, avoir des activités génératrices de revenu pour pouvoir gagner une autonomie. Donc, être plus indépendante financièrement et éviter qu’elles aient recours à divers exercices, ou mieux qu’elles sombrent de la vulnérabilité. Donc, l’objectif aujourd’hui c’est de permettre à ces femmes qui portent un projet de voir leurs rêves se réaliser. Ce projet étant leur rêve… Elles avaient un rêve et nous les aidons à le réaliser. Chacune d’elles reçoit une enveloppe qui va faire l’objet d’une gestion de l’accompagnement de l’ONG Wafrica de la mise en œuvre du projet qu’elles ont soumis. C’est un don. Elles reçoivent ces enveloppes pour réaliser leurs rêves. Tout ce que nous leur demandons, c’est de réaliser le projet. Et pour cela, nous veillons à les accompagner dans la gestion. Parce qu’on sait très bien que c’est des grandes enveloppes pour certaines. On a près de 2000 euros par lauréate. Donc, pour certaines, c’est une première d’avoir autant d’argent. Donc, ce que nous faisons, nous les aidons avec Wafrica à gérer, à épargner et à générer des revenus et à investir… Pour les retenir, il faudrait que ces femmes soient inscrites parmi les cohortes des Maisons Digitales, qu’elles aient bénéficié d’une certaine formation durant laquelle elles peuvent peaufiner ou affiner leurs rêves, leurs projets », a expliqué Amina Abou Khalil.

De son côté, Mme Fatou Souaré Hann, directrice exécutive de l’ONG Wafrica Guinée (la structure où évoluent les quatre femmes qui ont reçu cet accompagnement) a expliqué le plan à suivre pour mieux gérer ces fonds.

Mme Fatou Souaré Hann, directrice exécutive de l’ONG Wafrica Guinée

« Depuis quelques années on est en partenariat avec la Fondation Orange sur les prix qu’on appelle coups de cœur aux féminins. Il s’agit de booster des projets personnels des femmes qui ont vraiment eu des parcours difficiles et qui méritent vraiment d’être aidées pour améliorer l’entreprise ou bien le projet dans lequel elles se sont déjà investies avant qu’on arrive. Ce n’est pas des gens qui commencent quand on arrive. C’est des gens qui se sont déjà investis, qui se sont beaucoup battus et à qui on donne un coup de pouce. Et, c’est un peu le coup de cœur féminin, parce qu’on sait combien de fois ces femmes sont courageuses, valeureuses et se battent tous les jours pour leurs familles, pour leurs communautés, pour la société… Nous, souvent, nous leur proposons des plans. Des plans très simplifiés où elles vont découper leur projet en plusieurs étapes. A chaque étape, il y aura un montant, après chaque montant, il y aura ce qu’on appelle une inclusion financière. L’inclusion financière se fera comment ? Non seulement par de la formation d’abord : comment mieux gérer les fonds, comment connaître combien de fonds on a pour ne pas mélanger l’argent qui va dans la famille et l’argent qui va dans le commerce. Ensuite, c’est l’épargne. Et pour faire de l’épargne, il faut avoir un endroit où épargner et sécuriser ces fonds. Pour ce faire, on les aide à obtenir des cartes d’identité pour celles qui n’en ont pas et ouvrir un compte soit dans une institution microfinance, soit avec les institutions mobiles money… Cet accompagnement dure une année. Et, pendant une année, on fait le renforcement des capacités, de l’accompagnement au petit entreprenariat, on leur apprend à faire de l’épargne et après à réinvestir le fonds de leur entreprise pour faire grandir l’entreprise progressivement », a expliqué Fatou Souaré Hann.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

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