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Haute Guinée : genèse et rôle des danses traditionnelles Doundoumba et Bando dans la communauté

La danse Doundoumba, l’une des plus connues au Mandingue, tout comme la Bando, font partie du patrimoine culturel de la Haute Guinée. Pour le Doundoumba, c’est une danse née depuis de très longues années dans les communautés de Gbérédou et de Hamana, dans la préfecture de Kouroussa. Cette danse traditionnelle a vu jour dans les champs de culture pour encourager les hommes dans leurs activités champêtres, notamment à Kouroussa, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture de Siguiri.

Sur les places publiques, les danses Doundoumba et Bando sont prisées à l’occasion des réjouissances populaires. Le Doundoumba est appelée la danse des hommes forts.

Mamady Keita, l’un des pratiquants de Doundoumba, a expliqué la genèse, le rôle et la portée de cette danse. « La danse Doundoumba est une tradition mandingue ainsi que le Bando. Ces deux danses montrent la joie de vivre et créent une certaine honnêteté dans les actions des citoyens sans pour autant ignorer la paix et la quiétude sociale. On pratique cette danse pour deux tendances. La première tendance, c’est la période du fonio. Après la récolte, nous célébrons cette fête afin de créer la réjouissance dans la communauté. La deuxième tendance, c’est la période du riz.

Après la récolte, nous essayons de faire aussi des réjouissances à travers la danse des hommes, le Doundoumba et le Bando. Ces danses se transmettent de génération en génération, avec les classes d’âges. La durée des générations pour la conservation du Doundoumba et du Bando est fixée à 5 ans le plus souvent, a expliqué Mamady Keita, un des pratiquants du Doundoumba.

De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com

Tél : 00224 622 478 601

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