L’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC) a accordé un appui technique et financier aux communes de la Guinée à travers leurs Plans annuels d’investissement (PAI). La démarche vise à appuyer le développement dans ces collectivités. Cette politique a permis auxdites collectivités de construire des infrastructures de base. A N’zérékoré, les communes rurales de Samoe et de Koropara, autorités et citoyens se réjouissent de ces actions qui ont un impact concret sur leur existence, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
A chaque ouverture des classes, il fallait que l’année suivante pour que les enfants aient accès à une formation et le nombre de salles était très limité. Donc, ce qui faisait qu’à chaque année on ne pouvait pas inscrire de nouveaux élèves. Grâce à l’ANAFIC aujourd’hui, on a eu la réalisation de trois salles de classe là-bas. Et maintenant, les enfants ont accès à une formation adéquate. En plus de ça, la population est confrontée à un problème d’eau potable mais, au jour d’aujourd’hui, on a bénéficié la réalisation d’un forage. C’est le lieu et le moment de signifier que l’ANAFIC a laissé une trace indélébile au niveau de la commune rurale de Samoe. Aujourd’hui, l’ANAFIC a un rôle à jouer. Parce que tous les villages qui n’ont pas bénéficié de l’appui de l’ANAFIC sollicitent à ce que les mêmes réalisations soient faites. Nous sommes en train de prier Dieu pour qu’un jour les réalisations puissent atteindre les villages qui n’ont pas été touchés », a dit Koly Daniel Théa de la commune rurale de Samoe.
Il faut souligner que l’ANAFIC a une importance capitale dans la société surtout dans le cadre du développement de nos différentes communautés. Je vais dire que l’ANAFIC a construit une école de trois salles de classes à Saadou dans la CR de Koropara, le logement des enseignants, la mairie de Koropara, plus un forage dans la cour de la mairie. L’ANAFIC a appuyé techniquement des groupements, surtout les groupements de femmes : un magasin de stockage, deux machines à décortiquer, vingt fûts vides en plastiques, dix fûts métalliques, vingt sceaux, des bases et un air de séchage, l’aménagement des points d’eau… Ce sont ces réalisations que l’ANAFIC a pu faire dans la commune rurale de Koropara ici », a confié Moriba Masson Kpoulomou, vice maire de Koropara.
Dans notre vision, nous comptons acheter le riz pour sécher, piler et revendre parce que tout le monde n’est pas habitué à consommer le riz importé. Franchement, on ne faisait rien avant. C’était très difficile car, on n’avait pas une aire de séchage, nous étions obligés de sécher le riz par terre. Et si ça coïncide à l’arrivée de la pluie, même si vous pilez, la graine devient très sale. Dès fois, on peut ramasser mais l’on n’a pas d’abris pour stocker, soit la pluie peut tremper à niveau », a laissé entendre Fanta Bolamou, représentante des femmes de la commune rurale de Koropara.
De retour Koropara (N’zérékoré), Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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