Accueil A LA UNE Séisme au Maroc : plus de 30 Guinéens parmi les blessés !

Séisme au Maroc : plus de 30 Guinéens parmi les blessés !

Comme annoncé précédemment, un puissant séisme a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi au samedi, 9 septembre 2023. Et, il a causé d’importantes pertes en vies humaines et des dégâts matériels à Marrakech. Le dernier bilan humain disponible de ce tremblement de terre fait état de 2863 morts et 2562 blessés.

Joint au téléphone par un reporter de Guineematin.com ce mardi, 12 septembre 2023, Kova Béavogui, le secrétaire général de l’ASEGUIM (association des stagiaires étudiants et élèves de Guinée au Maroc), a confié que des Guinéens font partie des blessés.

Kova Béavogui, secrétaire général de l’ASEGUIM

« Il y a quelques Guinéens blessés à cause du séisme ici. J’ai reçu un appel aujourd’hui m’informant de cela. Je me suis rendu sur les lieux et j’ai constaté les faits. Ce sont des Guinéens, des migrants qui ne se trouvent pas dans notre association. Ils sont sans abris, et ils sont au nombre de 30 personnes et plus. L’une des victimes parmi les blessés est grièvement blessée », a-t-il indiqué.

Aucun étudiant guinéen parmi les victimes !

En Guinée, plusieurs familles vivent dans la peur depuis ce séisme au Maroc. Elles ont des enfants dans ce pays, et avec le bilan qui ne cesse de s’alourdir, ces familles sont constamment inquiètes. Mais, selon Ousmane Barry, le secrétaire chargé aux affaires scientifiques du bureau exécutif central de l’ASEGUIM, aucun étudiant guinéen ne se trouve encore parmi les victimes.

Ousmane Barry, secrétaire chargé aux affaires scientifiques du bureau exécutif central de l’ASEGUIM

« Nous les étudiants Guinéens, nous n’avons pas été impactés. Puisque le séisme s’est passé au sud où il n’y a pas vraiment d’étudiants étrangers. Sauf que nous avons été frappés par une énorme frayeur. Cette nuit [du vendredi au samedi], nous n’avons pas pu dormir. Quand l’événement s’est produit, nous sommes descendus de nos chambres et nous avons été enjoints de rester dehors par certains responsables, de ne pas retourner dans nos chambres… Certes, on n’a pas connu de restriction concernant nos mouvements, mais la rentrée universitaire prévue hier [lundi 11 septembre 2023] a été repoussée par certaines universités du pays, chamboulant ainsi nos programmes. Mais nous comprenons cela », a expliqué Ousmane Barry.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com

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