Murat Sen et Soner Yaldiz vs Souleymane et Ibrahima Baldé : les 2 guinéens poursuivent les 2 turcs pour diffamation et injures

Apparemment, la bataille judiciaire qui oppose les ressortissants turcs, Murat Sen et Soner Yaldiz, aux frères, Souleymane Baldé et Ibrahima Baldé, est loin de trouver son épilogue. Les deux ressortissants turcs ont comparu ce jeudi, 16 novembre 2023, devant le tribunal de première instance de Mafanco. Ils sont poursuivis par les frères Baldé, deux opérateurs économiques, pour diffamation et injures. Au tribunal de Dixinn, ce sont les turcs qui poursuivent les deux guinéens pour escroquerie, faux et usage de faux. Les deux turcs n’ont pas pu faire leur déposition à la barre ce jeudi suite à l’absence de leur avocat et du besoin d’un interprète, a constaté un reporter que Guineematin.com avait dépêché au tribunal de Mafanco.

C’est une bataille judiciaire qui continue entre les deux parties. Dans cette présente procédure, ce sont les deux opérateurs économiques guinéens (Souleymane et Ibrahima Baldé) qui poursuivent les deux ressortissants turcs (Murat Sen et Soner Yaldiz) au tribunal de première instance de Mafanco pour des faits de diffamation et injures. Deux jours avant, s’est ouvert au tribunal de première instance de Dixinn le procès dans lequel les deux ressortissants turcs poursuivent les frères Baldé pour escroquerie, faux et usage de faux.

Pour la journée de ce jeudi, 16 novembre 2023, les débats n’ont pas pu s’ouvrir au tribunal de première instance de Mafanco où les turcs sont jugés.

Brièvement et dans un français très approximatif, le prévenu Murat Sen a attiré l’attention du tribunal sur l’absence des plaignants dans la salle d’audience. « Ceux qui ont porté plainte contre nous ne viennent pas. Pourquoi ça, monsieur le président ? », a demandé Murat Sen.

Et le président Mohamed Sangaré de répondre : « Attention ! Vous ne posez pas de questions au tribunal. C’est le tribunal qui va apprécier ça. Ce n’est pas vous. Nous, nous voulons savoir si votre avocat sera là. Est-ce que vous avez pu parler avec lui. Si oui, qu’est-ce qu’il vous a dit ? »

« Oui, je l’ai contacté. Il m’a dit qu’il arrive. Pas plus », a répondu le ressortissant turc.

De discussion en discussion entre le parquet, le conseil de la partie civile, et le prévenu, le tribunal a finalement renvoyé l’affaire au 30 novembre pour l’ouverture des débats.

À suivre !

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 620 589 527/664 413 227

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