La Journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année, a pour objectif de promouvoir le respect et les droits des enfants. Pour cette année 2023, le thème choisi par les Nations Unies est intitulé « pour chaque enfant, tous ses droits ». L’occasion doit être mise à profit pour sensibiliser sur le caractère crucial du combat devant être mené pour que chaque enfant bénéficie pleinement de ses droits.
Interrogée sur ce sujet par un reporter de Guineematin.com ce lundi, 20 novembre 2023, Houssainatou Diallo de l’ONG Mêmes Droits pour les Enfants a insisté sur la nécessité de protéger les tout-petits.
La protection des Droits est le cheval de bataille de nombreuses institutions internationales, comme le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), tout comme des ONG de notre pays. C’est le cas de l’ONG Mêmes Droits pour les Enfants qui se réjouit de la célébration de cette journée.
C’est ce qu’a expliqué Houssainatou Diallo, secrétaire générale de l’antenne de Ratoma. « Cette journée représente une journée de joie pour moi, vu qu’elle défend les droits des enfants. En plus, c’est une très belle occasion de sensibiliser le public à la cause de l’enfant. Non nous n’avons rien prévu pour cette journée parce qu’on a déjà un projet en cours. L’État fait de son mieux, on ne peut pas dire qu’il ne travaille à fond, mais il fait de son mieux en construisant les écoles publiques même si ce n’est pas beaucoup. On profite d’ailleurs de l’occasion pour dire à l’Etat d’aider les ONG qui sont là pour appuyer les droits des enfants, des ONG créées récemment pour apporter leur plus pour améliorer les conditions de vie des enfants », a-t-elle lancé.
En outre, Houssainatou Diallo pense que cette année est mieux que les années précédentes en termes de combat pour la protection des droits des enfants. « Cette année est mieux que les années précédentes, parce que cette année nous participons à la scolarisation de plusieurs enfants. Nous avons vu aussi qu’il y a des ONG crées, qui sont là à appuyer les enfants dans les orphelinats ou autres et qui font des enquêtes sur la vie des enfants abandonnés. Donc, je dirais que l’année-là est mieux que les années précédentes. Je demande vraiment à l’Etat de nous aider, nous ONG qui sommes là pour s’occuper des enfants parce que quand l’Etat et les ONG se donnent les mains, ça peut améliorer la vie des enfants », a-t-elle laissé entendre.
Hassanatou Kanté pour Guineematin.com
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