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Me Bomby Mara, avocat de Cherif Diaby : « Pr Namory n’a pas manqué de précisions sur la personnalité de mon client »

Me Bomby Mara, avocat de Cherif Diaby

La liste des témoins présentée par le parquet tend vers sa fin. Ce lundi 29 janvier 2024, c’est le Pr Namory Kéïta qui a fait sa déposition devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry.

Ce Chef service gynéco obstétrique au moment des faits, a axé son témoignage sur les cas de violences sexuelles traitées par son équipe.

En marge de ce témoignage, Maître Bomby Mara, l’un des conseils du Colonel-médecin Chérif Diaby, ministre de la santé d’alors, accusé d’avoir donné des coups aux blessés et des morts, à l’hôpital national de Donka. En réaction au passage devant la barre du médecin gynécologue à la retraite, Me Bomby Mara a salué le témoignage du Pr Namory Kéïta.

« Il a présenté un témoignage sincère. Au-delà de tout, c’est un Professeur émérite qui a servi ce pays. Son témoignage était vraiment important. Il n’a pas manqué de préciser la personnalité de mon client. En ce qui concerne le témoignage de ce matin, Pr Namory n’a pas manqué de précision sur la personnalité de mon client. Il a mis en évidence la qualité des activités exercées ce jour par le département de la santé, qui avait à sa tête, le Colonel Abdoulaye Chérif Diaby », s’est réjoui l’avocat.

D’ailleurs, Me Bomby Mara trouve des concordances entre les déclarations du Pr Namory Kéïta et celles de Docteure Fatou Sikhé Camara, ancienne Directrice de l’Hôpital national de Donka.

« En bonne partie, il y a une cohérence entre les deux. Ils étaient tous à Donka. Ils ont vu le ministre de la santé qui est arrivé sur les lieux, entouré des cadres du département pour apporter son soutien aux malades et organiser leur prise en charge. Et d’ailleurs, le point nodal de cette rencontre a été focalisé sur la prise en charge de plus de 815 personnes. La Directrice l’a évoqué et Pr Namory s’occupait des personnes victimes de violences sexuelles, en tant que Chef service de la gynécologie de Donka », a-t-il expliqué.

Il conclut toutefois que la présence des militaires dans l’enceinte de ce CHU est  évidente.

« La présence des militaires dans l’enceinte de l’hôpital de Donka n’était pas cachée. C’était effectif. C’est une vérité », a dit l’avocat.

Sauf changement de programme, l’audience des témoins se poursuivra demain mardi, 30 janvier 2024.

 Abdallah BALDE pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

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