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Célébration du 1er mai à Dubréka : une série de plateformes revendicatives sur la table des autorités 

Travailleuses en train de défiler à Dubréka

A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré ce mercredi, 1er mai 2024, la fête internationale du travail. Dans la préfecture de Dubréka, cette fête a été célébrée avec faste, en présence de toutes les autorités locales, ainsi que les différentes couches professionnelles. A cette occasion, une série de plateformes revendicatives a été mise sur la table des autorités et décideurs par le secrétaire général de l’union syndicale de Dubréka, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans la préfecture de Dubréka, les travailleuses et travailleurs ont massivement répondu à cette fête internationale. C’est au rythme du son des fanfares que les différentes couches professionnelles ont défilé à tour de rôle devant les autorités locales. A cette occasion, le secrétaire général de l’union syndicale de Dubréka, Bourhane Camara, a soumis aux autorités et décideurs une série de points de revendication dont l’intégration à la fonction publique des journalistes contractuels et leur prise en charge dans un bref délai.

Bourhane Camara, secrétaire général de l’union syndicale de Dubréka

« Nous soumettons aux autorités et décideurs des points de plateforme revendicative suivants. Nous demandons l’achèvement du processus d’augmentation salariale déjà entamé par le gouvernement ; l’intégration à la fonction publique des anciens contractuels des journalistes, suivis de leur prise en charge dans un bref délai ; la facilitation d’obtention des documents administratifs et biométriques, notamment la carte d’identités, le passeport, le permis de conduire, la carte grise (…) dont les prix doivent être revue à la baisse pour permettre au pauvre guinéens d’en posséder ; la baisse des prix de denrées de premières nécessités qui continuent de grimper, mêmes nos produits locaux sont aujourd’hui inabordables. Ce qui aggrave pitoyablement les conditions de vie des Guinéens à travers le panier de la ménagère. Auprès des autorités préfectorales et communales de Dubréka, nous sollicitons en 2025, la prise en charge dans le budget annuel la célébration de la fête internationale du travail à hauteur de 80% de dépenses ; l’accompagnement des travailleurs qui partent pour la retraite, l’organisation d’une cérémonie de reconnaissance, d’encouragement, à leur honneur, ce à l’image de certaines préfectures du pays et de la capitale Conakry ; la création d’une base de données pour tous les travailleuses et travailleurs de Dubréka afin de les identifier pour pouvoir éventuellement gérer leurs situations sociales, la formation éducative des travailleurs du public et du privé pour une meilleure qualification et rendement social ; l’organisation des journées portes ouvertes sur l’employabilité des jeunes dans les unités industrielles de la place et autres services, cela en vue du respect du contenu local et l’équilibre social », a dit le secrétaire général de l’union syndical de Dubréka.

De son côté, le colonel Aboubacar Sidiki Traoré, préfet de Dubréka, a fait savoir que le combat que mènent les syndicats est leur combat. Le préfet rassure les travailleuses et travailleurs que tout ce qui peut trouver solution pour la localité, il va faire son mieux possible par ordre d’importance, de façon graduelle et selon les moyens.

Aboubacar Sidiki Traoré, préfet de Dubréka

« C’est avec beaucoup d’attention et d’intérêt que j’ai suivi votre discours de circonstance. J’ose vous assurer que tout ce qui peut trouver solution à notre localité, je ferai le mieux possible par ordre d’importance, de façon graduelle et selon les moyens. Tout ce qui est d’ordre national, je suis également disposé à relayer vos voix au plus haut niveau. Le combat que mènent les syndicats, c’est notre combat commun. On ne va jamais nous dissocier de vous parce qu’on est autorité. Le souhait du gouvernement, c’est de créer les meilleures conditions possibles à tous les travailleuses et travailleurs en fonction des moyens et des disciplines », a-t-il rassuré.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel : 620 589 527/664 413 227

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