Poursuivi pour des faits de vol, le jeune Mamadou Saidou Sow a été situé sur son sort au tribunal correctionnel de Dixinn. Le tôlier de profession a été condamné à un an de prison, dont 8 mois assortis de sursis, après avoir reconnu les faits mis à sa charge. Il est accusé d’avoir volé une clé de roue, un pneu, un cric, des feux de signalisation d’une voiture, avant de se faire prendre en flagrant délit par la foule qui a failli le lyncher, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Mamadou Saïdou Sow, né en 1994 à Conakry, Tôlier de profession, domicilié au quartier Cosa, est reproché d’avoir volé une clé de roue, un pneu, un cric, des feux de signalisation. Un geste qui a failli lui coûter la vie d’autant plus que les citoyens, d’après les explications du prévenu, voulaient en venir avec lui. « L’acte s’est passé entre 10 h et 11 h. J’ai trouvé la voiture, les pneus n’étaient pas collés. J’ai pris un pneu, mais il y avait une fille à l’étage qui a suivie l’action. Elle à crier au voleur, on m’a attaché là-bas. J’ai pris ce qui ne m’appartient pas et on appelle cela du vol. Ils ont failli me brûler vif. Les objets ont été restitués. Jusqu’à ma mort, je ne toucherai à un bien qui ne m’appartient pas. Ce jour-là, si on me brûlait là-bas, j’aurais perdu », a déclaré Mamadou Saïdou Sow, en détention depuis le 13 mai 2024.
Dans ses réquisitions, le représentant du Ministère public, Biwon Millimouno, a fait savoir que le prévenu « était en train de soustraire frauduleusement les pièces d’une voiture en pensant que la voiture n’avait pas de propriétaire pour s’acheter à manger… c’est un délinquant primaire. Nous, ministère public, militons pour que le prévenu soit un autre dans la société. Lui donner une seconde chance », a-t-il dit avant de requérir 1 an d’emprisonnement, dont 8 mois de sursis contre le prévenu.
Interrogé pour sa propre défense, Saidou Sow va demander pardon.
Le Tribunal, après en avoir délibéré, conformément à la loi, a déclaré le prévenu Mamadou Saïdou Sow coupable des faits de vol à lui reprochés. Pour la répression, il écope de d’une peine d’un (1) an d’emprisonnement, dont huit (8) mois assortis de sursis.
Kadiatou Barry pour Guineematin.com
