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Conakry : Mamadou Moustapha Dahédji Diallo a-t-il été trimbalé en justice à cause de son propre argent, 55 500 dollars ?

En audience correctionnelle ce jeudi, 23 mai 2024, le tribunal de première instance de Dixinn s’est penché sur le dossier de Mamadou Moustapha Dahédji Diallo. Ce prévenu non détenu est un commerçant. Et il est accusé de falsification de documents dans une affaire de dette qui l’oppose à un certain Mamadou. Mais à la barre, il a réfuté ces accusations et il s’est présenté comme une victime dans cette affaire.

Devant le juge Alpha Saïdou Sylla, Mamadou Moustapha Dahédji Diallo a soutenu que les héritiers de feu Elhadj Mouctar lui doivent la somme de 55 500 dollars.

« J’étais très d’accord avec Ehadj Mouctar. Un jour, mon grand frère m’a confié son argent. Comme je suis commerçant, je n’ai pas voulu que cet argent se retrouve dans mes marchandises. Alors, j’ai décidé de confier la somme à mon ami Elhadj Mouctar. Je devais partir à la Mecque. Quand la date du voyage est venue, je suis allé réclamer l’argent avec mon frère. Elhadj était malade. Et comme c’est une question d’argent, je suis allé reprendre. Mais Elhadj m’a dit de lui accorder un peu de temps et il va payer. Entre-temps le vieux est décédé. Mamadou, son fils, a pris l’engagement devant la famille de payer. Il a dit aux autres de rester tranquille qu’il s’en charge. Un jour, j’ai réclamé l’argent-là en lui demandant de payer petit à petit, Mamadou m’a donné un coup et je suis resté alité pendant un mois. Nous sommes allés au commissariat, on m’a dit là-bas que l’argent est trop, donc de chercher un huissier et un avocat. Donc, je n’ai rien falsifié, tout a été fait par un huissier et mon avocat. Leur concession, ce n’est pas moi qui l’ai saisie. J’ai confié à Elhadj Mouctar 55 500 dollars en dernière position », a-t-il déclaré.

Le parquet a sollicité un renvoi afin de recueillir plus d’informations pour la manifestation de la vérité dans cette affaire.

Le tribunal a alors ordonné un supplément d’informations dans un délai de deux semaines.

Kadiatou Barry pour Guineematin.com

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