En partenariat avec Total Énergie, l’ONG Éducation femmes et enfants pour leur émancipation (EDUFEM) a organisé la cérémonie de lancement de la 3ème édition du programme VIA 2024 ce vendredi, 24 mai 2024, à l’école collège 2 Donka, dans la commune de Dixinn. Le programme VIA consiste à sensibiliser et à former des jeunes ambassadeurs dans les différentes écoles sur leur mobilité sûre, afin d’éviter les risques d’accidents dans la circulation, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
C’est avec l’appui de Total Énergie, qui s’inscrit sur la sécurité routière à travers la formation, l’éducation et la sensibilisation, que l’ONG EDUFEM a lancé la 3ème édition pour former des élèves ambassadeurs. Et à la suite, 10 écoles finalistes de l’année passée vont s’affronter lors d’un concours, autour de la sécurité routière. Mamady Traoré, représentant de l’inspection régionale de l’éducation, accompagne cette initiative.
« C’est pour moi une marque de confiance de prendre la parole, au nom de mon Inspecteur, Monsieur Thiapato BARRY pour vous féliciter de l’organisation de cet événement d’importance capitale. La mobilité des élèves dans la circulation est un sujet crucial qui mérite une attention particulière. Premièrement, il est essentiel de reconnaître que la sécurité des élèves sur les routes est une responsabilité collective. Les autorités locales, les écoles, les parents et les élèves eux-mêmes ont tous un rôle à jouer pour garantir une mobilité sûre. Des programmes éducatifs sur la sécurité routière doivent être mis en place dès le plus jeune âge pour inculquer de bonnes pratiques et des comportements responsables aux enfants ; d’où la nécessité de dispenser avec efficacité les cours d’éducation civique et morale. Deuxièmement, l’aménagement urbain doit être pensé de manière à favoriser la sécurité des élèves. Des trottoirs sûrs, des passages pour piétons bien signalés et des zones de ralentissement près des écoles sont quelques-unes des mesures qui peuvent être mises en place pour créer un environnement propice à la mobilité sécurisée des élèves. Les transports en commun accessibles et fiables peuvent également contribuer à réduire le nombre d’élèves se déplaçant individuellement sur les routes. Au nom de monsieur l’inspecteur, je voudrais vous encourager à multiplier cette rencontre dans d’autres écoles établissements afin d’assurer à nos enfants une sécurité routière digne de ce nom. Je donne le coup d’envoi du lancement de la 3ème édition de VIA 2024. Enfin, encourager l’utilisation de modes de transport alternatifs et durables, tels que la marche, le vélo ou le covoiturage, peut non seulement réduire les risques pour les élèves, mais aussi contribuer à la réduction de la congestion et de la pollution. En travaillant ensemble pour promouvoir une mobilité sûre et durable, nous pouvons créer un environnement où les élèves peuvent se déplacer en toute confiance et en toute sécurité dans la circulation », a-t-il dit.
Pour sa part, Saran Djaby, Présidente de EDUFEM, assure que cette initiative a eu des impacts positifs de réduction des accidents dans les écoles.
« C’est un programme très riche, il va se dérouler sur 3 mois. Donc, ce n’est pas une journée de sensibilisation, c’est plutôt 3 mois de formation des enfants. Nous savons que ça a eu un impact à travers les témoignages que nous avons eu dans les écoles qui enregistraient des accidents au niveau des élèves. Mais, cette année pratiquement les échos que nous avons reçus, nous pensons qu’il a eu l’impact. La particularité de cette année, c’est vraiment d’implanter des clubs de mobilité dans 10 écoles et dans chacune des écoles, 20 jeunes ambassadeurs seront formés pour être des ambassadeurs et ils auront la charge de former 1000 élèves au sein de l’établissement. Ils seront formés sur 3 mois d’activités et à la suite ils auront des activités de sensibilisation au sein de l’école, mais également des actions bénévoles qu’ils mettront en place. C’est pourquoi le prix de cette année s’élève à 5000 euros, le deuxième prix à 3000 euros et le troisième à 500 euros. Ce sont des prix qui permettront de mettre des actions de bénévolat en place, non seulement les élèves de leurs établissements, mais aussi l’alentour de l’école », a-t-il indiqué.
Dans le même sillage, Hadja Djene Magassouba, Principale du collège 2 Donka, assure que son école sortira encore vainqueure.
« Il s’agit du lancement de l’événement de la 3ème édition EDUFEM en partenariat avec Total Énergie. C’est notre 3ème participation, à la 2ème édition, on est sorti vainqueur. Maintenant la 3ème édition nous sortirons vainqueur… On a eu la première place avec tous les efforts fournis, surtout avec le point focal et mes professeurs qui nous ont encadrés. Comme moi-même j’ai grandi dans ça depuis la première République, c’est les choses que nous avons toujours faites. Nos enfants ont bénéficié des livres et financièrement de l’argent. Le point focal plus les élèves. Ils ont reçu une certaine somme qu’on a donnée en présence des parents d’élèves, parce qu’il fallait que les parents qui donnent la permission aux enfants d’assister aux plusieurs répétitions que nous menons à des heures un peu tardives. Il fallait qu’il soit là pour voir l’effort que leurs enfants ont fourni. On a eu zéro accident à notre niveau peut être dans certaines écoles selon nos environnements y a eu peu d’accident. Concernant les accidents à deux roues, quatre roues, on en pas eu, ça, c’est réduit à Zéro. », a-t-elle déclaré.
Djaka Keita, élève de la 10ème Année au collège 2 Donka, indique que ce programme lui permet d’être prudente sur la route.
« Les élèves ont organisé ce scénario, c’est pour la sensibilisation des élèves autour de l’école sur leur mobilité concernant les parents, les enseignants, les élèves, les piétons, mais aussi les conducteurs. Ce scénario est fait pour tout le monde. On fait un appel à l’État pour soutenir cette organisation autour de ce projet VIA 2024 qui est appuyé par Total énergie pour l’amélioration et la sensibilisation des élèves autour de l’école. VIA 2024 doit sensibiliser et éduquer beaucoup de jeunes gens sur la mobilité de l’école… Ce scénario nous donne des conseils, même si on ne comprend pas ce qu’il dit, parce qu’on n’est pas trop fort en français, mais à travers leur geste on peut savoir ce qu’il veut dire. Ça nous pousse à être prudents sur la route, non seulement en venant à l’école, mais aussi ça nous sensibilise davantage pour dire à nos parents de nous accompagner. Nous avons des ponts, des piétons, et les policiers doivent bien encadrer les élèves lorsqu’ils traversent. Surtout nous les élèves on doit nous assister. Je vais sensibiliser les élèves, surtout dire à mes parents de m’accompagner à l’école comme je traverse l’autoroute ou-bien je monte sur les ponts », a-t-elle indiqué.
Ibrahima Diallo, Ambassadeur de VIA créative, s’inscrit aussi dans la lutte pour sensibiliser afin d’éviter les risques d’accidents.
« On avait eu la chance d’assister à la 2ème édition et par les efforts de mes camarades et moi, les efforts qu’on avait eu à fournir, c’était de représenter nos camarades pour pouvoir les sensibiliser, parler les règles de la sécurité routière pour pouvoir diminuer les accidents. C’est une initiative dépenser par totale énergie initié par EDUFEM, c’est cette ONG qui s’occupe de ce travail en République de Guinée à travers leur formateur nous avons pu suivre plusieurs formations au niveau de Kipé, après 70 écoles ont été choisies en République de Guinée, 10 ont été retenues et nous sommes sortis vainqueurs, du coup on a représenté la Guinée au niveau régionale. Mais, fort malheureusement on n’a pas eu la chance de gagner. Aujourd’hui nous assistons à la 3ème édition de lancement VIA 2024 au sein de notre école Collège 2 Donka. On continue toujours à sensibiliser nos camarades, mais également les conducteurs aussi. Aux autorités de pouvoir faire les recommandations afin de diminuer les accidents en République de Guinée. Vous savez, ce sont les 10 anciens finalistes qui ont été choisis pour la 3ème édition qui sont représentés par leurs points focaux dans notre école. Cependant nous voyons beaucoup de changements au sein de cette l’ONG, non seulement cette année c’est 20 élèves qui vont représenter par école, tandis que la 2ème année de l’année passée c’est 5 élèves. Nous voyons beaucoup de perspectives et de changement au niveau de l’organisation, mais aussi au niveau des élèves. Beaucoup d’élèves sont engagés… Je suis convaincu que nous les élèves du collège 2 de Donka, nous allons rafler la première place. Nous visons maintenant au niveau régional, pourquoi pas international », a-t-il dit avec une certaine assurance.
Ismael Diallo pour Guineematin.com
Tel : 624693333
