L’accès à l’eau potable est un véritable problème dans de nombreux quartiers du Grand Conakry. La Société des eaux de Guinée (SEG) a démontré son incapacité à faire face à une demande de plus en plus croissante en eau pour la consommation domestique. Le secteur 2 de Baïlobayah, dans la nouvelle commune urbaine de Kagbélen, n’échappe pas à cette triste réalité. Des citoyens de la localité, interrogés par un reporter de Guineematin.com à ce sujet ce samedi, 1er juin 2024, ont expliqué leur calvaire quotidien à la quête d’eau avant d’interpeller les autorités.
Les habitants de Bailobayah sont contraints d’effectuer de longues attentes chez des particuliers, détenteurs de forages, pour avoir de l’eau potable.
Thierno Baïlo Diallo, résident dans le quartier, explique les difficultés que rencontre la population.
« L’accès à l’eau dans notre quartier est tout un problème. L’eau de la SEG est inexistante depuis des mois. C’est grâce aux bienfaiteurs du quartier qui ont creusé des forages dans le quartier qu’on arrive à subvenir à nos besoins en eau potable. Malgré les conséquences et les risques que constitue le fait de creuser des forages. Nous sollicitons auprès des autorités de nous fournir le courant pour permettre à ceux qui ont des forages de nous servir en eau potable, parce qu’il n’y a pas de vie sans eau », a-t-il lancé.
Même son de cloche chez Djeïnab Bah, enseignante de profession, qui sollicite l’aide à l’État pour en finir avec les difficultés.
« Nous avons des difficultés pour avoir de l’eau dans notre quartier. L’eau ne vient pas au robinet et nous partons dans les forages pour puiser de l’eau. C’est tellement difficile pour nous. Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide car sans eau, on ne peut rien faire », a indiqué l’enseignante.
Hassanatou Bah pour Guineemtin.com
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