Accueil A LA UNE Coyah : la voie Bentourayah plateau-Kassonyah dans une dégradation alarmante

Coyah : la voie Bentourayah plateau-Kassonyah dans une dégradation alarmante

Dégradation de route Bentourayah plateau et Cassoyah

La route Bentourayah plateau-Kassonyah, dans la préfecture de Coyah, constitue un énorme calvaire pour ses usagers en cette saison pluvieuse. Après la poussière qui a fait des misères aux usagers durant la saison sèche, c’est désormais la boue et les flaques d’eau qui obstruent la voie. Gérants de boutiques et conducteurs d’engins roulants, interrogés par un reporter de Guineematin.com, parlent d’un véritable enfer qu’ils subissent actuellement.

Marrée d’eau sur la route de Cassoyah

Le constat sur la route Bentourayah plateau-Kassonyah est alarmant. Partout, ce sont des petites mares d’eau et de la boue à perte de vue. Les engins roulants s’y salissent à tel point que certains changent de couleurs une fois engouffrés dans ce calvaire routier.

Abdoul Karim Diallo, motard, ne passe pas par mille chemins pour dénoncer les difficultés rencontrées sur le terrain.

Abdoul Karim Diallo, conducteur de taximoto

« Ça fait deux ans que je conduis ici. Du carrefour Bentourayah à Kassonyah, la route est complètement dégradée. On conduit difficilement, comme vous l’avez remarqué. Surtout en cette saison pluvieuse, il y a de la boue qui fait que c’est glissant. Parfois, nous tombons avec nos passagers, qui refusent à cause de ça de payer le transport. Mais nous, on ne peut rien à part accepter leur décision. Même si on les discute, ils s’entendent. Il faut vraiment que le gouvernement nous aide ici. On souffre vraiment. On a besoin vraiment d’aide », a-t-il laissé entendre.

Parmi les boutiques présentes sur cette voie, se trouve celle de Ibrahima Barry, marchand, qui explique ses souffrances en toutes saisons.

Ibrahima Barry, marchand

« Je suis ici depuis une année et la route est mauvaise. C’est triste. Les responsables sont venus une fois ici pour verser de la poussière, disons-le, et cela a engendré énormément de problèmes. Les motards viennent verser l’eau sur nous, de la boue très dégueulasse. Il y a eu des promesses, mais vaines. Durant la saison sèche, la poussière m’empêchait d’ouvrir ici. Pratiquement, je fermais ici avec le genre de marchandises que j’ai. Et avec la pluie-là, c’est pire. Entre boue et trous, le calvaire est énorme », fait-il savoir.

Poursuivant, Ibrahima Barry demande que l’État s’occupe de cette route. « Nous voulons un travail complet dorénavant. Il ne faut plus qu’elles viennent ici, les autorités, pour faire un travail partiel. Cette route doit être leur priorité pour aider les pauvres citoyens que nous sommes », a lancé le boutiquier, très amer.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com

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