Le cimetière de Djikourani situé au quartier Sogbè2, dans la commune urbaine de Kissidougou, est au centre des attentions ces derniers temps. Et pour cause, les profanations de tombes qui y ont été constatées. Le dernier cas en date a été enregistré vendredi dernier, 9 août 2024. Et, c’est un corps enterré depuis vingt jours qui a été exhumé et emporté par des inconnus.
« Nous étions venu enterrer un enfant, et à notre grande surprise, nous avons constaté que le corps d’un enfant enterré il y a de cela vingt jours a été déterré. C’est ainsi que nous avons informé le chef de secteur, lui à son tour a informé ses chefs hiérarchiques qui sont venus faire le constat et se retourner. Donc, nous demandons aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide, de nous éviter de telles pratiques », a dit Lancinè Cissé, le président de la jeunesse du secteur Djikourani.
Après cette découverte, des agents de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux pour faire des constatations. Une enquête pourrait être ouverte pour tenter de retrouver les auteurs de cette profanation. Oustaz Aboubacar Kourouma, deuxième imam de Djikourani, déplore cet acte immorale et répréhensible.
« La religion a condamné de telles pratiques (la profanation des tombes). Ce n’est ni la première ni la deuxième, c’est la troisième tombe à être profanée. Et le prophète l’a interdit et la religion l’a aussi interdit. C’est vraiment inadmissible de déterrer le corps d’une personne », a-t-il déploré.
De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com