Épidémie de variole en Afrique : le Mali relève son niveau de vigilance

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Aucun cas de variole de singe (mpox) n’a encore été enregistré au Mali, mais le pays vient de relever son niveau de vigilance dans la prévention et la détection des cas suspects. Dans un communiqué publié dans la soirée d’hier, jeudi 16 août 2024, la ministre malienne de la santé, colonel Assa Badiallo Touré, a annoncé que “ des mesures préventives ont été prises, notamment le renforcement de la surveillance dans l’ensemble des établissements de santé et la mise en alerte des 90 sites du réseau de télédermatologie de l’Hôpital de dermatologie de Bamako”. Elle a aussi appelé la population à “consulter immédiatement les services de santé en cas de symptômes suspects tels que fièvre, maux de tête, ganglions douloureux suivis d’éruptions cutanées”.

L’épidémie de variole mpox, plus répandue en République Démocratique du Congo (RDC), a déjà touché plusieurs pays sur le continent africain. Et parmi ces pays touchés, il y a la Côte d’Ivoire et le Libéria (en Afrique de l’ouest). Mercredi dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé son niveau d’alerte face à la propagation de cette épidémie. Cette agence onusienne a déclaré que cette situation constitue une “urgence de santé publique de portée internationale”.

C’est suite à cette décision de l’OMS que les autorités maliennes ont décidé de relever le niveau de la vigilance dans leur pays.

«À ce jour, le Mali n’a enregistré aucun cas de variole du singe (mpox) dans nos établissements sanitaires », rassure la ministre Assa Badiallo Touré dans son communiqué.

La variole est une maladie infectieuse causée par un virus transmis à l’homme par des animaux infectés, mais qui peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact physique étroit avec des personnes infectées. Ses symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des gonflements, des douleurs dorsales et musculaires. Cette maladie est présente en RDC depuis plus de 10 ans. Mais en septembre 2023, une nouvelle souche baptisée “Clade Ib”, plus mortelle et plus transmissible que les précédentes, y a été détectée. Et depuis, le nombre de cas de variole ne fait que grimper.

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

Tel : 622 97 27 22

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